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COP26 : l’éducation face au changement climatique et à la protection de l’environnement en RDC

Le monde entier s’apprête à prendre part à la COP 26, qui commence le 1er novembre à Glasgow. Nbsinfos.com s’interroge non seulement sur le rôle des enseignants, mais aussi sur la responsabilité des étudiants et parents dans la société.  Il s’agit d’une question qui doit toucher la population congolaise et les populations des autres continents afin de renverser le contexte. Les effets du réchauffement climatique et la pollution de l’environnement constituent les vrais ennemis de la communauté.  

Il importe de signaler que dans les textes internationaux : l’Article 12 des Accords de Paris, rédigés à la suite de la COP 21 et ratifiés par 55 pays, stipule que les parties doivent prendre des mesures pour développer l’éducation au changement climatique. En ce qui concerne la RDC, la pollution atmosphérique dépasse parfois le seuil toléré. Il circule dans l’air kinois (de Kinshasa), 63,2 microgrammes par mètre cube des particules fines (PM 2,5), dangereuses pour la santé. Ces données (OMS) prélevées à Kinshasa, une première en RDC. Elles révèlent une situation inquiétante pour de nombreuses villes congolaises.

Industrie minière en tête des pollueurs

L’industrie minière est désignée comme principale source de pollution de l’air à Lubumbashi, dans l’ex-Katanga minier. En 2015, le climatologue Jean-Pierre Ndjibu, professeur à l’Université de Lubumbashi, prélève des mesures surprenantes à l’ouest de la ville. « On est pratiquement au-delà de 290 MG le m3 de particules fines. Ces particules, MP10, emportent le sulfate et le nitrate, des particules qui vont jusqu’au niveau des poumons et au niveau du système cardiovasculaire. On ne s’en rend pas compte », s’inquiète-t-il.

Le transport urbain et la cuisine

Kinshasa, c’est quelques deux millions de voitures en circulation, d’après les estimations, plusieurs étant vétustes et mal entretenus. L’étude de l’OMS de mai 2016 note 63,2 microgrammes par mètre cube des particules fines (PM 2,5) qui circulent dans l’air kinois. Le gaz carbonique libéré par les automobiles y est important. Accusés de polluer, les véhicules vieux de 10 ans interdits d’importation par le premier ministre Matata entrent en RDC. Autre source de gaz : les générateurs électriques, alternative aux coupures d’électricité et au délestage. En effet, seuls 15% des congolais sont connectés au réseau électrique national, selon le directeur de la Société nationale d’électricité, SNEL.

Nbsinfos.com

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