Tambour de Gaia

Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi nous aimons passer du temps dans des parcs, des plages ou des forêts? Avez-vous remarqué à quel point vous êtes calme et détendu lorsque vous êtes entouré d’arbres ou contemplez un lac? Pourquoi une promenade en nature est une experience si relaxante, voir thérapeuthique? 

Nikola Tesla a été le premier à découvrir que notre planète émet une fréquence particulière qu’il a calculée à environ 8Hz – imaginez la planète jouant un tambour à 8 battements par seconde. 50 ans plus tard, un scientifique du nom de Winfried Otto Schumann a calculé un nombre plus précis: 7,83Hz, exactement la même fréquence que le cerveau humain émet dans un état détendu. Cette fréquence a été denomée dès lors la Résonance de Schumann. 

Quelques années plutard, le professeur Wever de l’Institut Max Planck de la physiologie comportementale a initié une expérience où des centaines d’élèves ont été mis dans un bunker souterrain pendant des semaines. Le bunker avait toutes les commodités et comforts de la vie moderne, mais a été isolé de la lumière extérieure, de la température ambiante et des champs magnétiques naturels. Les résultats de l’expérience étaient fascinants. Les élèves ont développé divers troubles psychiques et physiques; maux de tête, détresse émotionnelle, anxiété, comportement agressif… Néanmoins, lorsqu’un générateur de fréquence Schumann a été placé à l’intérieur du bunker, introduisant ainsi le son naturel du tambour de la Terre, les troubles des étudiants ont soit complètement disparu soit grandement atténués, retournant à un état de bien être en quelques secondes à quelques minutes.

Nous avons été conçus pour être en contact étroit avec la nature. Aujourd’hui, nous n’en avons jamais été aussi loins. 

Si l’on regarde nos villes, supposement la manière optimale qu’on a choisit pour vivre en communauté, on se rend compte que nous vivons dans une constante pollution sonore et visuelle, sans compter les pérturbations dues aux réseaux radio, celulaire et autres. Nous nous sommes tellement éloignés de la Résonance de Schumann et des rythmes naturels de notre planète, engendrant ainsi une éspèce malade, dépressive, anxieuse et agressive. Il n’est pas étonnant que le nombre de gens qui quittent la ville pour la campagne augmente de façon exponentielle chaque année. Nous sommes fatigués de la laideur et de l’oppression de nos villes et de nos systèmes. Nous ne pouvons pas jouir des besoins les plus fondamentaux auxquelles nous avons droit. Nous ne voulons plus nous réveiller chaque jour pour faire un travail qui ne nous passione pas. Nous vivons dans le désespoir, la peur et le déni de l’autre, se concentrant sur nos petits problèmes alors que des millions d’entre nous survivent sur les restes des plus riches. Nous mobilisons le monde entier pour un virus de grippe mais nous choisissons chaque jour d’ignorer les millions de personnes qui meurent de faim, de soif et d’injustice dans toute la planète. Nous sommes une race capable de créer les choses les plus belles et les plus complèxes mais nous ne parvenons pas à nous soucier les uns des autres.

À quand remonte la dernière fois que vous avez admiré un ciel étoilé? Nos villes nous ont non seulement coupés de la terre, mais aussi du ciel et du reste de notre univers. Que pensez-vous qu’il se passe lorsque vous vivez plus près de la nature et que vous passez chaque nuit à regarder la majestueuse Voie Lactée? Vous vous sentez ému, humble. Vous n’êtes plus le centre du monde. Petit à petit, vos problèmes deviennent de plus en plus insignifiants et vous commencez naturellement à vous soucier des autres. Vous commencez à comprendre que chacun de nous a un rôle crucial à jouer dans notre histoire et que la seule façon d’évoluer comme civilisation est de devenir des êtres responsables qui s’entraident à construire un monde meilleurs, non seulement pour une minorité, mais pour nous tous. 

Otmane Hajji/Correspondant/Maroc

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