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RDC : Adolphe Muzito appelle au dialogue avant la tenue des élections en 2023

Le coordonnateur de la Coalition Lamuka, Adolphe Muzito, a rompu le silence au sujet de l’organisation des élections en 2023. Le numéro 1 de la plateforme politique de l’opposition appelle les animateurs des institutions du pays à un dialogue, lequel va déboucher sur un consensus avant d’aller aux élections.

 » (…) qu’on se réconcilie autour des réformes consensuelles, tout en se mettant autour d’une table pour qu’on discute ensemble desdites réformes afin d’aller aux élections dans la cohésion. Cette étape permettra de baisser la tension au sein du peuple », a-t-il déclaré sur les antennes de Top Congo FM.

L’ex-chef du gouvernement note l’absence de l’unité fait en sorte qu’on soit fragilisé dans l’Est du pays par les pays voisins.  » Nous devons aussi procéder à la réconciliation entre communautés. Nous devons nous faire pardonner, nous classe politique, dirigeants politiques », a-t-il poursuivi. Il estime que le régime actuel  n’a pas créé d’emploi en faveur des jeunes.

Après la passation de flambeau avec le coordonnateur sortant de Lamuka de Martin Fayulu, ce nouveau leader de la coalition de l’opposition s’est exprimé en ces termes :  » Durant mon mandat, je vais travailler pour que nous nous réconcilions en créant des conditions d’apaisement par de bonnes réformes, le peuple va se calmer, obtenir des investissements qui viendraient de l’extérieur pour que le pays se développe et que les jeunes trouvent du travail ».

Sur la même lancée, Adolphe Muzito invite le chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi, à prendre en compte cette proposition qui, selon lui, aboutira aux élections libres, transparentes et démocratiques.  » Si nous nous retrouvons pour nous mettre d’accord et que nous constatons une contrainte que nous pouvons assumer ensemble en ce moment-là, il n’y aura pas de problème, mais tant qu’ils sont seuls au pouvoir, ils politisent la CENI, toutes les difficultés qu’ils vont rencontrer, nous n’allons pas les assumer avec eux. C’est pourquoi nous prônons la réconciliation, ce n’est pas pour partager le gâteau ».

Quant à lui, l’initiative de cette démarche de réconciliation doit émaner de ceux qui ont le pouvoir actuellement ou les médiateurs de bonne foi.

Pour rappel, il faut souligner que le choix de Denis Kadima continue de poser problème dans le camp de l’opposition. Le FCC et Lamuka ne sont pas d’accord sur la désignation des animateurs de cette institution d’appui à la démocratie.

Nbsinfos.com

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