Le mardi 1er avril 2025, l’ancien ministre des Finances, Nicolas Kazadi, a fait une apparition remarquée aux bureaux du Conseiller spécial Eberande Kolongele, dans le cadre des consultations politiques en cours. Cependant, cette visite a été assombrie par un incident pour le moins surprenant.
Alors qu’il s’apprêtait à quitter les lieux, Kazadi a eu une réaction inattendue à l’égard d’un journaliste présent sur place. Ce dernier, ayant photographié l’ancien argentier national, a été confronté à une attitude agressive. Kazadi a exigé la suppression des images prises depuis le téléphone du journaliste, allant même jusqu’à le malmener verbalement.
Cette réaction soulève plusieurs questions : Que cache Nicolas Kazadi ? Pourquoi une telle exigence de supprimer les photos ? L’incident met en lumière les tensions qui peuvent exister entre les figures politiques et les médias, surtout dans un contexte où la transparence et le droit à l’information devraient prévaloir.
Les consultations politiques, qui sont censées être un moment d’échange ouvert et de dialogue, sont-elles réellement médiatisées si les journalistes ne peuvent pas exercer librement leur métier ? Cet incident soulève des inquiétudes quant à la liberté de la presse en République Démocratique du Congo, un sujet déjà délicat dans le paysage politique du pays.
Les observateurs s’interrogent sur l’impact de telles actions sur la confiance du public envers ses dirigeants. À une époque où la transparence et la responsabilité sont plus que jamais nécessaires, des comportements comme ceux de Kazadi peuvent nuire à l’image d’un gouvernement déjà sous pression.
Il reste à voir comment cet incident sera perçu par le public et les autres acteurs politiques, mais une chose est sûre : la liberté de la presse et le droit à l’information sont des piliers essentiels de toute démocratie, et leur protection doit être une priorité pour tous. NBSINFOS/ Carlos Mabi
