Le climat politique devient tendu à quelques jours des élections. Le scrutin suscite de plus en plus de doutes. Toutefois, la Commission électorale nationale indépendante (CENI) continue à rassurer l’opinion sur le respect de son calendrier. Coincée par les questions logistiques, la Centrale électorale recourt à la Monusco pour l’appui logistique afin de déployer les matériels électoraux dans les provinces. Face à ce scepticisme, la Cour constitutionnelle va devoir se prononcer ce vendredi 14 décembre sur l’éventualité d’un report des élections, renseigne le journal Le Soir.
La CENI est dans l’impossibilité d’organiser les élections le 20 décembre comme prévu dans son calendrier. Elle a recouru à la Mission des Nations-Unies pour la stabilisation de la RDC (Monusco) pour demander un appui logistique afin de déployer des matériels électoraux dans les différentes provinces.
La campagne électorale se tend chaque jour davantage : lors de ses tournées sur le terrain le président de la République ne faisait que rassurer la communauté nationale et internationale sur le respect de la Constitution en organisant les élections conformément au calendrier électoral. Toutefois, le doute persiste.
L’Eglise catholique avait déjà averti que rien ne prouve que les élections auront lieu cette année. Un doute balayé par les proches du pouvoir en critiquant les propos du cardinal Ambongo d’être à côté de la plaque.
La question des cartes d’électeurs illisibles n’est pas résolue et surtout, faute de moyens de transport, le matériel électoral n’a pas encore été acheminé partout dans le pays, l’Angola ayant refusé de prêter ses avions au voisin congolais. C’est pourquoi la Monusco est soudainement rentrée en grâce : alors que, voici quelques semaines, Kinshasa pressait la force onusienne d’accélérer son départ et ne lui épargnait aucune critique, le gouvernement congolais a aujourd’hui changé de position.
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