Malgré les efforts des partenaires financiers s’étant impliqués dans la lutte contre les violences faites aux femmes, les cas des victimes demeurent ascendants surtout en 2023 dans l’Est du pays. Au Maniema, plus de 29 000 cas de violences faites aux femmes et aux jeunes filles sont enregistrés selon le rapport de la division provinciale du Genre, Famille et Enfant du Maniema.
Lors du lancement vendredi des activités liées aux 16 jours d’activisme contre ces crimes, Mme Régine Kapunga, cheffe de la division, a communiqué les chiffres, en demandant l’implication du ministère des Droits humains afin de diligenter des enquêtes pertinentes. « Plus de 29 000 cas de violences faites aux femmes et aux jeunes filles ont été enregistrés par notre division ainsi que ses partenaires de janvier à octobre 2023. Nous demandons l’implication du ministère des Droits humains pour des enquêtes », a déclaré Mme Kapunga.
Par ailleurs, elle a précisé que ces violences, qui sont de natures diverses, ont principalement touché les femmes et les jeunes filles des milieux ruraux et périurbains.
« Les violences sexuelles, les violences physiques et les violences économiques sont les plus récurrentes », a-t-elle déploré. Elle invite ainsi les autorités provinciales à soutenir la Maison de la femme du Maniema afin de lutter contre ce phénomène.
Ce chiffre de 29 000 cas de violences faites aux femmes et aux jeunes filles au Maniema en 2023 est en augmentation par rapport à celui de 2022, 25 000 cas, indique-t-on.
Les causes de ces violences sont multiples, toutefois elles sont souvent liées à des facteurs socio-économiques, culturels et juridiques.
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