L’opposition congolaise peine à s’organiser. Instituée avant la tenue des élections du 31 décembre 2018, la plateforme politique ‘‘Lamuka’’ veut-elle connaitre une crise de leadership ? Il s’agit d’une question laissant entendre que cette organisation politique est au point de subir des moments de turbulence. Quant au fait, Christian Mwando affirme que le 10 avril prochain, Moïse Katumbi succédera à Martin Fayulu. De ce fait, une crise risque de s’installer dans cette coalition.
« Dans la convention modifiée telle qu’elle a été signée, on dit à l’article 6 alinéa 4 et 5, la coordination du présidium est tournante tous le 6 mois selon l’ordre déterminé par le présidium. À la fin du mandat du coordonnateur en exercice, la passation du pouvoir est automatique, elle n’est pas sujette à une cérémonie officielle », explique ce cadre de l’Ensemble pour la République.
Il rappelle qu’en marge de la signature de cette convention révisée de Lamuka, soit le 11 octobre 2020, un calendrier de passation de pouvoir à été publié. Il se présente de la manière suivante :
– 10 octobre 2020 : Martin Fayulu ;
– 10 avril 2021 : Moïse Katumbi ;
– 10 octobre 2021 : Jean-Pierre Bemba ;
– 10 avril 2022 : Adolphe Muzito.
Cet élu de la province de Tanganyika a affirmé que Lamuka avait fixé seulement les objectifs (organisation des élections apaisées, le respect de la protection des articles intangible, l’instauration de la bonne gouvernance). « Il n’y a nulle part dans la convention de Lamuka où on dit que c’est une plate-forme de l’opposition », a-t-il insinué.
Cette même convention modifiée, argue-il, a stipule que chaque membre fondateur garde son autonomie, sa liberté d’action et peut se prononcer politiquement en son nom propre, celui de son parti ou de son regroupement politique dans le respect de 4 axes fondamentaux de la plateforme.
Dans un communiqué publié récemment, Martin Fayulu et Adolphe Muzito avaient estimé qu’en acceptant d’adhérer à l’Union sacrée de la nation, Moïse Katumbi et Jean Pierre Bemba s’étaient auto exclu de la coalition Lamuka et du coup, ils étaient restés les seuls membres du présidium de cette plateforme, rappelle-t-on.
La coalition Lamuka battra de l’aille, car Moïse Katumbi et Martin Fayulu ouvrent la voie au conflit d’intérêts, constate-t-on.
NBsinfos.com
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