Les prix des biens alimentaires, notamment des produits surgelés sont toujours en hausse. Les vendeurs de différents marchés de la ville de Kinshasa, continuent de se plaindre auprès du gouvernement. Malgré la promesse du gouvernement, les prix des produits surgelés et autres biens sont toujours en hausse sur le marché. Conséquence : ces biens ne sont pas à la portée de tout le monde.
Certains vendeurs et vendeuses du Rond-Point Ngaba, dans la commune de Ngaba, ont déploré, ce mercredi 26 mars, la léthargie du gouvernement face aux importateurs.
Interrogé, M. Désiré vendeur des produits surgelés a expliqué les raisons pour lesquelles les gens sont en difficultés d’acheter les poulets. « Nous vendons, mais nous ne réalisons pas de bénéfice, car les prix des denrées alimentaires sont en hausse. Malgré la promesse du gouvernement, les prix des produits surgelés sont toujours en hausse sur le marché. Au contraire, les prix ne font que galoper chaque jour. Les prix des surgelés ne baissent pas. Un carton des poulets coûte 80 000 FC. Nous sommes aux abois (…). Vraiment nous souffrons en dépit des promesses du gouvernement de baisser les prix », a-t-il déploré.
Et de poursuivre : « Si les gens n’arrivent pas à acheter à manger, comment alors une personne doit avoir une bonne vie ? Le manger est devenu difficile, la vie coûte chère. Ce que nous demandons au gouvernement, c’est d’accomplir sa promesse celle de baisser les prix des biens sur le marché ».
Par ailleurs, d’autres vendeuses ont évoqué les difficultés qu’elles rencontrent dans la vente des champignons sur le marché. « Nous vendons des champignons. Nous en achetons très loin vers Menkao. Nous courons des risques, il y a les accidents de la route. Nous gagnons peu d’argent, il n’y a pas vraiment de bénéfice », dit une maman vendeuse des chenilles et des champignons.
A noter que le gouvernement de la République démocratique du Congo avait promis de tout faire pour arriver à baisser non seulement les prix des surgelés, mais les prix d’autres biens et service. Cela en vue de gagner le pari du social. Cependant, la situation sociale ne fait qu’empirer, du fait que les prix des biens ne font qu’augmenter.
Pour le ministre de l’Économie, Justin Kalumba, a été ce mercredi devant les élus nationaux afin d’éclairer la lanterne de l’opinion sur la hausse des prix des denrées alimentaires et d’autres biens. Déjà, bon nombre de députés somment l’actuel de démissionner de ses fonctions.
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