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RDC/Instabilité infernale de l’Est du pays : Les intrigues de l’Onu de nouveau mises à nu

L’Est de la RDC est totalement devenu instable. Malgré les opérations militaires lancées pour neutraliser les groupes armés dans cette partie du pays, la situation demeure intacte. Les populations se plaignent du peu de succès des casques bleus de l’Organisation des Nations unies (Onu). « Pourquoi la situation sécuritaire se dégrade de jour en jour dans l’Est du pays sous les yeux de l’Onu? », s’interroge-t-on. Plusieurs ONG rapportent que cette organisation mondiale ne remplit plus sa mission comme soutenue dans sa charte. Par ailleurs, elles dénoncent la complicité de l’Onu de collaborer avec des groupes armés pour piller des matières premières.

Les populations de l’Est de la RDC s’inquiètent de la dégradation de la situation sécuritaire. Plusieurs ONG accusent l’Onu de « soutenir d’autres groupes armés ». Conséquence : les populations sont abandonnées à leur triste sort.Des mouvements armés pullulent sous les yeux de la Monusco. Alors que le mandat des soldats onusiens prévoit qu’ils appuient l’armée congolaise dans cette tâche de protection, mais le tandem est resté bien impuissant à ramener la sécurité.

Quant aux faits, 38 civils ont été tués et bon nombre de personnes kidnappées lors d’une attaque attribuées aux combattants ADF les 30 et 31 mars dans les villages de Moliso, Beu-Manyama et Musangwa dans le territoire de Beni, dans la province du Nord-Kivu. Des sources  sécuritaires et de la société civile renseignent qu’avant de s’attaquer aux populations civiles, les assaillants avaient pris d’assaut une position des militaires du 2101e régiment des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) dans cette zone.

Sous la présidence de Joseph Kabila, rappelle-t-on, le gouvernement était désireux d’obtenir le départ de la Monusco, notamment pour éviter la présence de témoins extérieurs.  Il avait été noté, au sein du contingent Onu, que des protestations populaires violentes contre les casques bleus étaient orchestrées par des militaires congolais.

Actuellement, d’aucuns soupçonnent une tentative de manipulation mise sur pied par des Kabilistes, favorables à une détérioration de la situation à l’est afin de démontrer l’incapacité de Félix Tshisekedi à faire mieux que son prédécesseur.  

Silence de Félix Tshisekedi !

Certains acteurs politiques et généraux des FARDC coopèrent avec les « chefs de sections de la Monusco » pour se livrer dans le « pillage des ressources minières ». Mais, le président de la République reste calme face à ce tandem. Selon des informations glanées au Palais de la Nation, F. Félix Tshisekedi compte encore à bouger les lignes des commandements au sein se l’armée.

À titre de rappel, le président de l’Assemblée nationale Christophe Mboso a, dernièrement, demandé aux députés du Grand Kivu de quitter les groupes armés. « Je vais parler de ça. Je vais vous demander de quitter les groupes armés. Vous les collègues du Grand Kivu, quittez les groupes armés, je vais le dire », a dit Christophe Mboso.

NBsinfos.com

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