À Mozambique, certains artistes musiciens commencent à bénéficier de la sécurité sociale après la fin de leur carrière. Et pourtant, ils étaient abandonnés pendant plusieurs années à leur triste sort.
En 2020, le ministère de la Culture et du Tourisme et l’Institut national de la sécurité sociale (INSS) ont décidé de se pencher sur l’amélioration des artistes musiciens. Cette option a prise par l’État après avoir reçu des doléances des artistes sur la dégradation de leur vie. De ce fait, la plupart des artistes musiciens mourraient pauvres après la fin de leur carrière.
De nombreux artistes voient maintenant une retraite meilleure et sans soucis. Les conditions sociales commencent à s’améliorer grâce aux cotisations.
Depuis plus de 20 ans, Wazimbo chante. Sa musique a amené des milliers de Mozambicains à réfléchir sur la vie. Ils ont apporté de l’espoir.
Toutefois, Wazimbo n’a jamais contribué à la caisse de sécurité sociale. À craindre, l’avenir peut lui apporter des surprises désagréables s’il décide de renoncer à la scène. L’artiste admet que pour cette raison, lorsqu’il a entendu parler de cette initiative, il a décidé d’ adhérer, car c’est un atout pour la société artistique. Pour lui, même si cela ne résoudra pas tous les problèmes des musiciens.
« Maintenant j’ai payé six mois pour 2015 », a-t-il déclaré. Après avoir pris courage, il a résolu de payer les 5 ans qui restent.
Mais l’auteur de la chanson populaire « Marozana » comprend que ce n’est pas la fin. Il affirme ainsi qu’il faut souligner que cette initiative ne résout pas tous les problèmes de l’artiste. Il dénonce que « Il y a d’autres problèmes comme le paiement des droits d’auteur et des redevances. Cela n’est toujours pas satisfaisant car les institutions qui utilisent la musique ne paient pas de redevances. Seuls RM et TVM ont payé les droits d’auteur.
« Tout est entre les mains de l’artiste », défend l’acteur Dádivas Cumbane l’acteur mozambicain Dádivo Cumbane. Ce dernière déplorent
avoir vu de nombreux artistes finir leur vie dans l’obscurité alors qu’ils avaient du succès exceptionnel.
« Ils jouissaient du présent. Beaucoup d’entre eux vivent maintenant sans rien. Il y a des artistes qui, à 60 ans, sont à la dérive », a souligné Dadivo.
Et pour éviter un scénario, Dádivas a décidé d’adhérer à la sécurité sociale pour bénéficier de la sécurité sociale.
En outre, il a invité le gouvernement à l’ouverture des opportunités en faveur des artistes musiciens. a« Le gouvernement ouvre la possibilité aux artistes de contribuer. Mais il faut créer une communication cohérente et claire pour que les artistes soient informés et que le nombre de membres augmente rapidement », a-t-il insisté.
Rafael Ricardo Machalela/Correspondent/Mozambique
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