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L’Est de la RDC, une entreprise au-delà de la raison

Faut-il décidément se taire ? Que faut-il entendre par l’intervention des FARDC à l’est du Congo ? S’agit-il d’un appel au silence ou d’une invitation à clouer le bec de tous ceux qui se montrent « virulents » et, de ce fait, accusés de bavardage ? Sinon, pourquoi s’arrêter subitement de questionner le réel, d’interroger le quotidien, de poser des questions même si elles fâchent au motif que l’opération des FARDC à l’est du Congo rentre dans le cadre du bien-être des populations sœurs de Beni et des environs ?

En réalité, comment se taire alors que les armées ougandaises et rwandaises se battent à Beni et en Ituri côte à côte des FARDC, auxquelles il est demandé aux populations congolaises d’apporter leur soutien. Quand on sait que le soutien apporté aux FARDC équivaut à soutenir les armées du Rwanda et de l’Ouganda au Congo, c’est-à-dire sur le lieu de leurs nombreux crimes.

En effet, nous voulons connaître qui est celui ou celle qui serait en mesure d’expliquer en toute clarté aux Congolais ce qui se trame actuellement à l’est du Congo : l’identité réelle des forces négatives qui opèrent à Beni et en Ituri ? Les FARDC soutenus par l’Ouganda et le Rwanda se battent contre qui à Beni et en Ituri ?

 Se poser des questions ne constitue guère un crime de lèse-majesté. Ce faisant serait synonyme de se soumettre à la déraison. Or, la raison exige l’éveil patriotique, le sens du devoir et celui de la passion pour la vérité.

Le dessein des forces qui trichent avec la vérité souffre de malignité parce qu’elles ont à cacher ce qui dérange. Beni et Ituri imposent la clarté et le respect de l’homme congolais. Aujourd’hui, à Beni et en Ituri, l’opération de secours se transforme en la gloriole de quelques individus. On assiste sans retenue à une politique spectacle.

C’est un nouveau genre de populisme, conséquence de la nature du pouvoir-os. Entretemps, pendant que l’on évoque Beni, la justice congolaise apporte son lot de misère en distrayant avec l’affaire dit « Matata » je ne sais plus quoi. Le Congo se transforme en folie. Le Congo devient fou. On fabrique des monstres du type de Frankenstein. Que l’on transforme par la suite en ennemi, juste pour éviter de nommer les parrains du « pouvoir-os ».

Alors, c’est par où commencer ? Est-ce que ce sont des propos qui vous dérangent ? Citant un auteur français, Rudolph Giuliani, l’avocat de Donald Trump, déclare ce qui suit : « si vous voulez savoir qui vous gouverne, demandez-vous qui ou ce que vous n’avez pas le droit de critiquer. Réfléchissez-y profondément, et vous trouverez de nombreuses réponses. » Le parfum de la traîtrise !

La question reste : Qui gouverne le Congo ? Likambo oyo eza likambo ya mabele… 

Mufoncol Tshiyoyo, M.T.

Chief Executive Officer chez MT & Associates consulting group

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