U.S. President Joe Biden provides an update on Russia and Ukraine during remarks in the East Room of the White House in Washington, U.S., February 22, 2022. REUTERS/Kevin Lamarque
Les conflits risquent de s’intensifier, car l’offensive russe se poursuit vers Kiev, jeudi 24 février, la question de la réponse des Occidentaux se précise. Joe Biden, qui a précédemment annoncé des sanctions « dévastatrices » contre la Russie, dans le cadre du G7, a pris la parole vers 19h45 depuis Washington. Le président américain a dénoncé une « attaque préméditée » de Vladimir Poutine, qui est « responsable de cette guerre » et « en subira les conséquences ».
Pour le président des États-Unis, au cas où la situation empirerait, l’armée américaine n’ira pas en Europe pour combattre en Ukraine, mais pour défendre nos alliés de l’Otan. Il a également annoncé des restrictions d’exportations vers la Russie. Entre-temps, l’Ukraine perd le contrôle de la centrale de Tchernobyl. Selon la présidence ukrainienne, le site de Tchernobyl « a été pris » par les forces russes, jeudi 24 février, en début de soirée.
C’est ce qu’a affirmé Mykhailo Podolyak, le conseiller du chef de l’administration du président, à la presse ukrainienne. Un peu plus tôt, les forces russes se sont emparées de l’aéroport militaire de Hostomel, à seulement 40 kilomètres de la capitale ukrainienne, selon le président ukrainien Volodymyr Zelensky. Le couvre-feu a été instauré à Kiev de 22 heures à 7 heures. Par ailleurs, la Russie interdit les manifestations contre la guerre. Le ministère de l’Intérieur russe a annoncé que ces rassemblements seraient rendus « illégaux », jeudi 24 février. Selon l’ONG spécialisée OVD-Info, au moins 800 manifestants portant des pancartes contre la guerre ont été arrêtés. L’Otan déploie des forces et prépare une réunion d’urgence vendredi.
L’Organisation du traité de l’Atlantique nord (Otan) a annoncé déployer « des forces terrestres et aériennes défensives (…) ainsi que des moyens maritimes supplémentaires » dans les pays de l’est de l’Alliance, dont l’Ukraine ne fait pas partie. « Nos mesures sont et restent préventives, proportionnées et non progressives », précise l’organisation, qui a également convoqué un sommet vendredi, à la demande de l’Estonie et de la Lituanie. Une déclaration de guerre surprise. Le président russe Vladimir Poutine a annoncé, jeudi matin, une « opération militaire » en Ukraine pour, selon lui, défendre les séparatistes de l’est du pays, malgré les sanctions infligées par l’Occident. Dans cette prise de parole surprise à la télévision russe, il a appelé les militaires ukrainiens « à déposer les armes ». Nbsinfos.com/Franceinfos
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