Pendant qu’André Wameso affine les mécanismes de stabilisation monétaire avec une précision d’orfèvre, et que le vice-premier ministre des Finances, Daniel Mukoko Samba, engage des mesures courageuses pour contenir la flambée des prix sur les marchés, le vice-premier ministre en charge du Budget, Adolphe Muzito, s’emploie à remettre de l’ordre dans les équilibres budgétaires et à restaurer la discipline dans la gestion publique. Sur ce front économique, les initiatives s’enchaînent, cohérentes, réfléchies et orientées vers la consolidation du pouvoir d’achat des Congolais.
Mais au milieu de cette dynamique, un silence, ou pire, une inertie coupable : celle de Monsieur Likunde R., qui semble attendre que les efforts des autres ministères produisent leurs fruits pour ensuite, par la voix de @MuadiLaeticia, tenter une récupération médiatique de résultats auxquels il n’a guère contribué.
Cette posture, devenue une habitude dans certains cercles du pouvoir, trahit non seulement un manque de vision, mais aussi une absence de courage politique. Gouverner ne se résume pas à commenter les réussites des autres, ni à s’approprier des avancées collectives pour nourrir une communication opportuniste.
Dans un gouvernement de redressement et de responsabilité, chaque acteur devrait porter sa part de charge. Les temps sont durs : la monnaie nationale subit encore la pression du dollar, les denrées de première nécessité échappent difficilement à la spéculation, et le budget public reste soumis à des contraintes fortes. Dans ce contexte, la solidarité gouvernementale ne se décrète pas — elle se prouve sur le terrain, dans la cohérence des politiques publiques et la rigueur de leur mise en œuvre.
La population congolaise n’attend pas des discours enjolivés, encore moins des opérations de communication sans substance. Elle exige des résultats palpables, mesurables, concrets. Ce que montrent aujourd’hui les actes de Mukoko Samba, Muzito et Wameso, c’est une volonté de restaurer la confiance, de redonner au pays une trajectoire économique lisible et de replacer l’État dans son rôle régulateur. Ce que révèle, en revanche, l’attitude attentiste de Monsieur Likunde, c’est un contraste frappant : celui entre le sens de l’action publique et la tentation du confort bureaucratique.
Il est temps que chaque responsable se hisse au niveau des défis nationaux. Car au bout du compte, l’histoire retiendra non pas ceux qui ont parlé le plus fort, mais ceux qui auront travaillé, décidé et agi quand le pays en avait besoin.
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