L’Organisation des Nations unies (Onu) vient de noter une baisse de violations de droits de l’Homme sur toute l’étendue du territoire de la RDC. Selon le rapport du BCNUDH, 51 % de violations sont perpétrées par les groupes armés opérant dans l’Est du pays.
Le Bureau conjoint des Nations unies aux droits de l’Homme (BCNUDH) a documenté 539 cas de violations des droits de l’Homme en RDC en janvier dernier.
Ce chiffre constitue une baisse de près de 6% par rapport au mois de décembre 2020 ou 572 violations ont été enregistrées, indique la note mensuelle du BCNUDH publié jeudi 4 mars à Kinshasa.
Cette diminution reflète une baisse de l’ordre de 25% du nombre de violations attribuables aux militaires des FARDC dans le Tanganyika, en Ituri, au Nord et le Sud-Kivu.
Le nombre d’atteintes aux droits de l’Homme par les groupes armés documentées au cours du mois de janvier ont été aussi en baisse de l’ordre de 7% par rapport à décembre.
Les agents de l’Etat sont responsables de 49% des violations documentées, dont les exécutions extrajudiciaires tandis que 51% ont été commises par des combattants armés sur toute l’étendue du territoire national.
Ce Bureau dit avoir avoir traité, sur l’ensemble du territoire, 29 cas de menaces à l’encontre de 42 personnes, dont 4 femmes et 28 défenseurs des droits de l’Homme.
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