Le Bureau de contrôle des actifs étrangers (OFAC) des Etats-Unis a sanctionné trois personnes contribuant efficacement à l’instabilité actuelle et impliquées dans des graves violations des Droits de l’Homme dans l’Est de la RDC, indique un communiqué du Département du Trésor, publié le 8 décembre.
William Yakutumba, Willy Ngoma et Michel Rukunda sont les personnes ciblées par les sanctions. William Yakutumba, est le fondateur, le commandant militaire et le leader politique de la milice Maï-Maï Yakutumba et de la Coalition nationale du peuple pour la souveraineté du Congo (CNPSC), une alliance de plusieurs groupes armés dans la province du Sud Kivu en RDC qui a attaqué des civils et des acteurs humanitaires.
De par son rôle de leader de la milice des Maï-Maï Yakutumba et du CNSPC, Yakutumba a été impliqué dans la perpétration de viols, de viols collectifs et dans d’autres formes de violences sexuelles et de violences basées sur le genre, explique le Département du trésor.
Willy Ngoma est le porte-parole militaire du Mouvement du 23 Mars (M23), un groupe armé qui commet des violations des droits de l’homme, comprenant des meurtres, des attaques et des violences sexuelles contre des civils.
Par ailleurs, Michel Rukunda, commandant et chef militaire général du groupe armé Twirwaneho, a été sanctionné pour avoir recruté des enfants dès l’âge de 12 ans pour des activités militaires. Les États-Unis accusent Twirwaneho d’avoir mené des attaques contre des civils, notamment un camp de personnes déplacées, ainsi que des pillages et des incendies de maisons et d’un établissement médical.
Les États-Unis ont également sanctionné Mohamed Ali Nkalubo, un terroriste ougandais, et Ahmed Mahamud Hassan Aliyani, un terroriste tanzanien, pour leur rôle de leadership au sein de l’État islamique en RDC, une organisation terroriste étrangère désignée par les États-Unis.
Les sanctions américaines comprennent le gel des avoirs aux États-Unis et possédés ou contrôlés par les personnes sanctionnées. De plus, les institutions financières et autres personnes qui réalisent des transactions ou des activités avec ces entités et individus peuvent également être soumises à des sanctions ou à des mesures coercitives.
A noter que les États-Unis ont proposé à l’Organisation des Nations Unies (ONU) la désignation de ces individus conformément à la résolution 1807 (2008) concernant la RDC. Cette action des États-Unis est une étape essentielle pour faire face aux violations des droits humains en RDC et pour s’assurer que les responsables de ces atrocités soient tenus pour responsables de leurs actes.
Le 29 novembre 2022, rappelle le communiqué, le M23 a commis une série de meurtres dans la ville de Kishishe dans la province du Nord Kivu, en RDC, où des combattants du M23 ont systématiquement pillé des biens appartenant à des civils et violé plusieurs femmes.
NBSInfos.com
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