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RDC/Trébuchement administratif au Conseil d’État : la candidature de Jo M. Sekimonyo bloquée

Le Conseil d’État est un organe statuant sur les questions administratives en RDC a porté l’opprobre, en bloquant son arrêt en ce qui concerne la bataille juridique opposant M. Jo M. Sekimonyo à la Commission électorale nationale indépendante (Ceni). Cette institution d’appui à la démocratie a déjà clôturé l’opération de la réception des candidatures pour la présidentielle, au moment où ce citoyen congolais continue d’attendre le veridict qui était annoncé pour 48 heures afin de lui permettre de connaître son sort.

Mais hélas ! La candidature de Jo Sekimonyo est bloquée, car cette grande juridiction a refusé de rendre l’arrêt. Conséquence : cet intellectuel congolais n’est pas aligné sur la liste des candidats présidents de la République. A cet effet, il appelle l’implication du chef de l’État Félix-Antoine Tshisdkedi à s’impliquer, car la promotion de l’Etat de droit fait partie de l’un de ses programmes.

Appel à l’implication de Félix Tshisdkedi

Au lieu du vendredi 29 septembre 2023, l’audience sur la requête en référé-liberté ROR 697 s’est tenue le lundi 2 octobre 2023. Le juge a insisté pour que le professeur Jo Sekimonyo dépose la note de plaidoirie dans les 24 heures, afin qu’il puisse a son tour statuer 48 heures plus tard, le mercredi ou jeudi, le délai requis pour une requête en référé-liberté.
Ce qui a été fait. Monsieur Sekimonyo l’a déposé le mardi 3 octobre 2023.
Cela a laissé une large marge de manœuvre au Conseil d’État avant que la CENI ne clôture l’accueil des candidats à l’élection présidentielle le dimanche 8 octobre 2023 à 15 heures. Il demande l’implication du président de la République. « J’appelle donc le président Félix Tshisekedi à s’impliquer non pas en sa qualité actuelle de candidat à la réélection, mais en tant que garant du bon fonctionnement des institutions, pour que le Conseil d’État tranche avant l’échéance de validation des candidatures présidentielles expire. Et le Conseil d’État doit être tenu responsable et reconnaître les erreurs commises en laissant passer le temps et faire le nécessaire pour que je puisse jouir de mes droits de candidat à la présidentielle cette année« , a-t-il enchaîné.

Face à cette situation, Jo Mutabazi Sekimonyo s’est dit victime de la nouvelle loi électorale. »Nous
subissons aujourd’hui les conséquences du débat que j’ai initié l’année dernière à la Cour constitutionnelle sur les lois électorales, sur lesquelles cette Cour refuse de se prononcer et a été largement ignorée par l’opinion publique. D’une part, parce que le recours à la caution au lieu des pétitions comme je le préconisais, au niveau des élections législatives, les Congolais sont appelés à trier des grosses poubelles. Et il ne devrait être surprenant que des personnes, soi-disant autorités morales, qui ont pu aligner et payer la caution pour leurs candidats et qui ont rempli les conditions de recevabilité de leurs listes soient à la tête des institutions publiques et des ministres
« , se plaint-il.

Avant de poursuivre : »On peut aussi se pleurnicher qu’il n’y ait qu’une seule femme sur la liste actuelle de 24 candidats à la présidentielle. C’est également à cause de la notion de caution. Je suis plus que certain qu’en utilisant les pétitions, le nombre et la qualité des femmes à l’élection présidentielle seraient bien meilleurs. Malgré cela, ce qui est plus inquiétant, c’est que les candidats commencent déjà à aboyer les uns contre les autres au lieu de présenter leur menu et de s’affronter sur les questions qui tiennent à cœur au peuple congolais. Comment briser l’humiliation sociale, politique et surtout économique que subit les congolais depuis plus d’un siècle ? ».

Cellule de communication/Équipe de Jo Mutabazi Sekimonyo

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