asd

RDC: Sama Lukonde lance les travaux du 12ᵉ atelier international de travail du Réseau francophone des régulateurs de l’énergie

Au nom du président de la République, le Premier ministre, Sama Lukonde, a ouvert, mardi 11 juillet à l’hôtel Béatrice, le douzième atelier international de travail du Réseau francophone des régulateurs de l’énergie. 

Connaissant la participation de 32 pays membres de francophone des régulateurs de l’énergie,  ces travaux sont organisés par l’Autorité de Régulation du secteur de l’électricité ( ARE) ».

Dans son mot d’ouverture, le chef du gouvernement a révélé que la libéralisation du secteur de l’électricité a marqué la rupture du monopole jadis consacré en faveur de l’État et a ouvert les portes à la concurrence pour les activités de production, de transport, de distribution, d’importation, d’exportation ainsi que de commercialisation de

l’énergie électrique. « C’est pour moi un honneur et un réel plaisir de vous souhaiter, au nom du peuple congolais et de son Excellence Félix-Antoine Tshisekedi, président de la République, chef de l’État, qui m’a fait l’honneur de le représenter à cette cérémonie, la bienvenue en RDC et de procéder au lancement officiel des travaux de l’atelier RegulaE.FR 23 autour du thème non moins pertinent :« l’électrification hors réseau ». En effet, permettez-moi de vous dire qu’à lui seul, le thème choisi par les organisateurs de cet atelier est évocateur d’une longue marche qui a conduit la RDC vers une mutation substantielle dans le secteur de l’électricité, avec comme point culminant, une réforme qui a libéralisé ce dernier, portée par la loi n°14/011 du 17 juin 2014 relative au secteur de l’électricité. Cette libéralisation a donc marqué la rupture du monopole jadis consacré en faveur de l’État et a ouvert les portes à la concurrence pour les activités de production, de transport, de distribution, d’importation, d’exportation ainsi que de commercialisation de l’énergie électrique », a déclaré Sama Lukonde.

À en croire le chef du gouvernement congolais, pour consolider cet élan, et dans le souci de parachever cette réforme, le président de la République, à travers son gouvernement, a rendu opérationnelle l’Autorité de Régulation du secteur de l’Électricité « ARE », Établissement public créé en 2016 et dont la première des vingt (20) missions consiste en la promotion de la compétitivité et de la participation du secteur privé dans les domaines ainsi ouverts à la concurrence.

Par ailleurs, le premier des warriors a souligné que la RDC, avec ses minerais stratégiques comme le Cobalt, le lithium, le cuivre, offre une opportunité, non seulement aux fabricants de batteries, mais aussi, aux chercheurs en technologies innovantes.

 « La vision du président de la République, chef de l’État dans ce domaine repose sur le fait de mettre en valeur les recherches technologiques liées aux batteries à l’instar des systèmes de gestion de batteries qui permettent la prolongation de leur longévité. Certains de nos chercheurs congolais, à l’instar de madame la directrice générale de l’ARE, le professeur Sandrine Mubenga, ici présente, se penchent déjà sur ces questions de recherche », a dit le chef du gouvernement.

Ce dernier a encouragé l’Autorité de Régulation du secteur de l’Électricité à poursuivre, en dépit des difficultés de parcours, cet élan positif, afin de faire exploser notre pays de son plein potentiel en matière d’électricité. « Il va sans dire qu’il sera important de veiller à ce que l’électrification par réseaux isolés ne puisse pas entraver le déploiement progressif du réseau national ou des réseaux régionaux ainsi que le développement des infrastructures de production, essentiellement hydroélectriques, à vocation régionale ou nationale. Des mécanismes appropriés devront être mis en place pour faciliter, le moment venu, l’intégration des réseaux isolés au réseau national ou régional », a-t-il signifié.

Clôturant son allocution, le Premier ministre a réitéré aux participants à cet atelier ses remerciements pour leur présence à Kinshasa et a souhaité plein succès aux travaux.

Intervenant à son tour, le ministre des Ressources Hydrauliques et Électricité, Olivier Mwenze Mukaleng a fait savoir que le taux de desserte en électricité est parmi le plus faible d’Afrique.  « L’électrification du pays ne pourra être enclenchée que par un dispositif d’ordre technique tel que le chemin directeur d’électrification de l’ensemble du territoire actuellement en cours de finalisation par le gouvernement », a-t-il ajouté.

Nbsinfos.com

Articles Similaires

- Advertisement -

A La Une