On pourrait appeler le XXIe siècle le siècle des hydrocarbures. En effet, au début du XXème siècle, la production mondiale de pétrole représentait environ 150 millions de barils. A l’heure actuelle, cette même quantité est produite en seulement deux jours. Par conséquent, toute augmentation soudaine du prix du pétrole est aujourd’hui considérée comme l’un des chocs les plus importants pouvant affecter l’économie mondiale.
Peu importe la langue, le pays et le territoire, le prix augmente à cause de la flambée de l’énergie. Entre l’hyper politisation et l’hyper spiritualisation du leadership congolais selon le regard des intelligences, pays à vocation économique respirant le pétrole dans plusieurs bassins du pays ou même le message géopolitique sert de support pour contrôler les secteurs clés à travers l’histoire de la RDC.
La réponse à plusieurs crises a été un profond changement de modèle économique. La dynamique de l’émergence des pays connait souvent une transition entre un modèle de développement économique conduit par l’Etat et tourné vers l’intérieur et un autre modèle, mettant l’accent sur le marché, la propriété privée et une grande ouverture à l’intelligence économique, au commerce extérieur et à l’investissement stratégique.
Dans la transition, le rôle de l’Etat n’a pas disparu. L’Etat reste l’acteur essentiel dans l’émergence de plusieurs pays. Il est planificateur, dirigiste, développeur, protecteur, libéral et régulateur. Dans le carrefour, plusieurs pays ont successivement connu plusieurs modèles de politique économique qui correspondent à plusieurs phases de l’histoire de l’humanité.
Il n’existe pas de carrefour produisant un modèle universel de politique économique. Mais, il faut aussi noter que toute schématisation est une tentative d’anticipation rationnelle et de construction à posteriori d’une évolution historique complexe.
Chaque phase historique amène ses enjeux et ses défis. Notre première analyse met l’accent sur l’impact de liens du premier choc pétrolier en 1973 qui a amené le ralentissement de croissance. La guerre de Kippour est certes une guerre entre Israël et les pays arabes, mais c’est aussi un enjeu pétrolier, le premier choc pétrolier en septembre 1973 est une réponse à la défense d’Israël à l’Occident et aussi une relation au bras de fer Nord Sud au prix équitable de l’énergie. Cette conséquence de la guerre Israelo- arabe fait suite aux nationalisations des gisements pétroliers et de la création de l’OPEP, la multiplication par 5 du prix du pétrole (qui frise le prix record de 15$ et le cours du brut se stabilise autour de 12$. Il sera suivi du second choc pétrolier en 1979 suite à la révolution iranienne qui renverse l’ordre, conséquence de la chute du Shah d’Iran, le cours du brut atteint 34$ en début 1980 et instaure un gouvernement islamique de 4$ le baril du pétrole à 40$ en 1973 et de ce 40$ il passe à 100$ en 1979.
Le pétrole est une arme politique
Aujourd’hui nous sommes dans une guerre à l’arme du pétrole qui est la conséquence du conflit entre la Russie et l’Ukraine soutenu par l’Otan. Les sanctions de l’Otan contre la Russie qui ont déclenché cette flambée de prix. Le pétrole n’est plus une source d’énergie ou un produit, c’est une arme politique.
En plus de contribuer à une inflation excessive dans l’histoire, le choc pétrolier produit l’ingrédient parfait pour une crise économique ‘’ l’incertitude’’.
Nous sommes dans un contexte très mouvant, et tout mouvement économique ne produit pas forcement le progrès économique. La croissance c’est lorsque l’accroissement en chiffre devient intentionnel, faire grandir les possessions matériels à tous égards s’appelle la croissance, si cette croissance est accompagnée par l’éthique (la discipline, l’honnêteté, les normes) ça s’appelle le progrès, la croissance plus l’éthique nous donne le progrès, et ce progrès plus l’humanité, et la moralité nous donne la réussite.
C’est complexe de le dire qu’après l’inflation viendra la récession, avec la combinaison de marchés de ressources sur l’énergie, il y a de dernières notes sur la croissance trimestrielle que communique l’état normal et le risque de difficulté d’approvisionnement.
L’intérêt pour les chocs pétroliers est aussi alimenté par de nombreuses études qui analysent leur impact sur différents facteurs macroéconomiques. Et l’Elite congolaise doit pondre des stratégies axées sur l’innovation à triple avantage comme exercice de prévisions de croissance, diversification de sources énergétiques et cultiver la sobriété de consommation.
Puisque que les prix nationaux de l’or noir sont influencés entre autre par les mesures de contrôle locales et les diverses taxes sur les produits, la plupart des études empiriques qui analysent cette question se basent soit sur le prix mondial du brut en tant qu’indicateur commun des perturbations mondiales affectant l’ensemble des pays, soit sur leurs cours pétroliers réels exprimées en monnaies locales.
Il faut qu’il y ait un équilibre entre le prix mondial du brut en dollars et le prix converti dans la devise nationale. L’histoire nous enseigne qu’un choc pétrolier peut avoir un impact différent selon les pays en fonction des variables qui les caractérisent, telles que leur composition sectorielle et leur position structurelle relative en tant qu’importateur ou exportateur de pétrole, de plus la crédibilité qui n’est plus localisable dans l’instabilité générale qui caractérise à la fois la scène politique et économique sur le continent africain et particulièrement la République Démocratique du Congo qui donne lieu à différents changements structurels qui compliquent l’analyse empirique.
Comment faire face aux chocs liés au prix du pétrole ?
Nous sommes entourés de diffêrents chocs qui vont s’appliquer à l’économie en 2022 et en 2023, et pour décortiquer ces chocs on a le premier choc qui porte sur l’enchérissement des prix de l’énergie ; nous avons les systèmes budgétaires qui peuvent amoindrir ce choc par exemple pour l’augmentation du prix du gaz et du pétrole.
Nous avons aussi les contraintes d’approvisionnement et nous avons la problématique de l’augmentation de taux d’intérêts. Si on rassemble tous ses chocs on voit qu’en 2022 on va bien être en dessous de ce qu’on prévoyait. En 2023, on risque d’avoir une compilation de chocs encore potentiellement plus violents surtout si on a des prix qui se maintiennent comme au niveau actuel.
Le tout dépend de l’atmosphère stratégique tactico-rationnelle que la Nation va établir partant de la situation du marché mondial d’où il y a plusieurs facteurs à prendre en compte : il y a le prix sur le marché international (pétrole, gaz, électricité), les structures locales du champ pétrolier.
Il y a la question du taux de change qui est aussi importante puisqu’ au niveau international l’Euro s’est déprécié par rapport au Dollar, donc ça va peser parce que le pétrole, le gaz se change en dollars avec un taux de change plus faible de facto la RDC paie cher ses importations du pétrole fini.
Il y a aussi la question de la transmission de prix de l’énergie au prix courant parce qu’il y a une valeur attachée aux revenus qui doit être remis en question, l’impact de revenues est visible de la valeur de l’argent, nous n’avons pas de salaires basiques solvables ; nous sommes dans le débrouillardisme, et cela enchéri le prix de production qui se transmet dans la consommation. Il doit y avoir plus d’équité dans la distribution de revenues parce que l’économie a quelque chose de particulier, il fait bien respirer un peuple lorsqu’elle est équitable sinon l’injustice sociale diminue l’élan du patriotisme économique.
Il y a à l’international le système de blocage, un bouquet tarifaire qui se prolonge à ce moment-là on saura quand même se préserver d’une haute dose de l’inflation, les statistiques montrent que l’inflation augmente encore d’ici la fin de l’année.
Un dernier point sur l’inflation alimentaire. Aujourd’hui l’alimentaire contribue beaucoup à l’inflation puisque sur les points cruciaux qu’on prévoit sur l’inflation à la fin de l’année, il y en a deux qui viennent de l’augmentation du prix de denrées alimentaires. Il y a d’énormes disparités entre les pays de la Sous-Région, il faut qu’il y ait symbiose pour de causes mondiales.
Les études menées par BELA BALASSA & P. SAMUELSON deux économistes qui ont étudié le fait du développement économique d’un pays sur l’inflation. Selon eux : ‘’ plus le pays est développé, moins il est impacté’’
‘’Les habitants modestes sont les plus touchés’’
En 1964, ‘’ Bela Balassa mène une étude avec Paul Samuelson une réflexion sur les différentiels de prix entre pays n’ayant pas le même niveau de richesse. Un constat s’impose : les prix dans les pays pauvres sont bas. Or, selon la théorie économique, le taux de change devraient évoluer de façon à égaliser les prix effectifs de tous les pays concourant au commerce mondial. En réalité explique Balassa, soutenu par Samuelson, les pays peu développés affichent une faible productivité, qui induit des salaires très peu élevés, donc des couts de revient faibles et donc des prix bas. Lorsque leur croissance s’amplifie, la productivité s’accroit dans les secteurs dynamiques et avec elle, les salaires. Cette augmentation des salaires se diffuse partout, y compris dans des secteurs où la productivité a tendance à stagner, comme les secteurs peu concurrentiels ou la fonction publique.
En outre, au fur et à mesure qu’un pays s’enrichit, la loi des rendements décroissants y réduit inexorablement l’efficacité des investissements. Ce qui se traduit par une pression à la baisse sur les profits. Or, l’inflation, en réduisant le taux d’intérêt réel, allège la charge financière des entreprises ‘’
L’effet de ‘’Balassa- Samuelson’’ considère que l’égalisation des prix par le taux de change, c’est-à-dire la détermination du taux de change selon la partie des pouvoirs d’achat (PPA), ne peut se faire qu’entre des économies ayant le même niveau de développement et d’efficacité du capital et de la main d’œuvre, les pays en retard connaissant systématiquement une inflation plus forte que les pays avancés. Conséquence : une union monétaire ne peut associer que des pays économiquement semblables.
Dans chaque zone économique ce sont les choix énergétiques qui provoquent plus de différences entre les pays et avec la production nucléaire de l’électricité, l’option de l’énergie solaire au détriment de l’énergie fossile pour plus de résilience économique.
Notre bouclier énergétique ne peut plus être importé, il nous faut appliquer un plan stratégique pour qu’au-delà du bouclier d’ajout tarifaire de 1200 FC que l’Etat congolais met au service de la population et que nous projetons autre chose avec tout l’investissement qui sort en dehors de ce pays pour acheter le carburant. Avec l’unité de commande qui vient d’accoster à Matadi nous devons agir en responsable entre septembre et décembre.
Il est important de noter que cette inflation a précède la guerre en Ukraine. Il y a une part de politique économique nationale, la part de dérèglement climatiques, de la pandémie, de la politique régionale et continentale, la politique de grandes puissances qui a causé la désorganisation de la production, notamment la Chine et les USA .
La combinaison de tous ces éléments qui a contribué au prix que nous connaissons aujourd’hui, ce n’est pas uniquement l’aspect conflit de la Russie contre l’Ukraine. Nous sommes déjà dans la période du plan de relance post covid cela a touché la flambé des prix en prenant le secteur pétrolier nous avions déjà eu un prix du pétrole qui s’est déjà effondrer qui était même passé en territoire négatif en 2020 et progressivement la demande a repris en 2021 et début 2022 alors l’augmentation se faisait de façon graduelle, et cela faisait déjà un prix en fin de 2021 autour de 100$ le baril en suite on a eu la guerre qui est venue se greffé et cela a ramené le prix avec un différentiel de 20$ ou 25$; donc ce qu’on peut dire d’un pétrole qui valait 125$ on avait 25 $ de plus lié au conflit tout le reste c’était la problématique offre – demande qui essentiellement soutient le prix ajoutant la sècheresse que l’aspect de la sagesse gouvernementale devrait rendre fertile.
En cette saison sèche de prix, c’est à l’intelligence collective rendre fertile la compréhension de saisons économiques et tout ça par la composition d’un système stratégique.
Tous les pays ont mis en place des mesures en forme de bouclier social et sont en train de mettre de nouvelles mesures d’anticipations et cela contribue à maitriser et éviter une flambée.
Cette politique a donné un chiffre entre le deuxième trimestre de 2021 et le deuxième trimestre de 2022, si on n’avait pas eu le bouclier social à la pompe on aurait eu une augmentation de manière globale et à ce niveau ça été efficace pour éviter la flambée de prix en adéquation avec la problématique de revenues.
Le Dollar a un privilège historique, cette faveur exceptionnelle d’être la monnaie de la réserve mondiale, plus de 88% d’échanges se font en dollars et à la différence des autres le dollar est la monnaie véhiculaire de l’économie mondiale.
L’agir des Africains est marqué par les traditions dont ils sont issues. Considérant que la tradition résumait et continue de résumer l’ensemble des comportements et attitudes par lequel chaque peuple honore Dieu, ses ancêtres méritants et les hommes dans une génération.
Plus plus ancienne que la religion et la civilisation, la tradition englobe la première et se confond avec la seconde. Notre tradition est basée sur l’intelligence collective. Derrière sa religion et sa civilisation, chaque peuple pratique sa tradition et le lien traditionnel est aussi appris par le patriotisme économique.
Nous devons fusionner le collectif, cet aspect va donner un contenu et des orientations à l’agir. Ainsi quand les Congolais feront face aux prochains chocs, il n’y a pas à réinventer la roue. Vu l’évolution rapide du nouveau monde, l’Afrique doit avoir son propre modèle, sinon nous ne saurons pas répondre aux nouveaux défis qui se présentent.
La question qui se pose est de savoir s’il est possible de réaliser la transformation énergétique sans changer de mentalités et de structures sociales.
Rappelons que l’un des facteurs clés pour le leadership nouveau c’est le dépassement de soi: Et ce dépassement ne peut pas se faire sans modèle. Ce dépassement de soi est constitué de ce que l’homme reçoit de l’extérieur comme progrès identitaire et ce que vient de son intérieur comme lumière.
Aujourd’hui nous sommes appelés à les dépasser afin d’élargir notre champ des valeurs, de connaissances, d’attitudes, d’agir, et de compétences du futur.
Notre échec managérial n’est pas une fatalité mais un processus. C’est parce que l’Afrique n’a pas opéré certaines mutations internes au cours de notre processus historique qu’elle ne réponde aux exigences du nouveau monde.
L’immense Prof. Kamana a révélé en son temps que l’aspiration à un développement intégral a du mal à se traduire en véritable méthode de développement.
Elle reste souvent au stade d’un souhait non engagé, d’un vœu pieux, d’une ambition sans résilience, d’une promesse sans l’esprit sacrificiel de changer les rapports sociaux dans un monde cruel et injuste.
La transformation énergétique demeure ainsi un monde purement théorique si nous n’intégrons les quatre mondes.
Le monde physique, le monde Digital, le monde de Fusion et monde virtuel des Intelligences.
La transformation de ce secteur sera à la fréquence de l’hybridité managérial, ce n’est pas la révolution mais une combinaison de l’évolution et de la révolution.
Saint Irénée de Lyon affirmait que’’ la gloire de Dieu c’est l’homme debout’’. Le leadership novateur dans les hydrocarbures contribue à ramener l’être humain à rester debout. Mais pour y parvenir, ses actions stratégiques de tous les jours doivent pénétrer les racines les plus profondes et la dignité qui fonde les droits fondamentaux humains.
Au regard des questions soulevées, nous pouvons affirmer que la problématique du leadership n’est pas seulement de l’ordre de l’avoir ou du quantitatif. Elle est aussi de l’ordre de l’être. Le leadership dont nous avons besoin est une capacité de voir un meilleur futur et être capable de ramener ce futur dans le présent. Ce type de leadership collectif c’est à dire anthropocentrique place la dignité de l’être humain au centre des activités.
Nous préconisons : « Le changement du leadership stratégique dans cette transition et transformation énergétique ».Investir et préparer l’homme congolais face à ces chocs du nouveau monde afin qu’il soit bien armé dans cette guerre et dans les guerres à venir (Investir dans le développement des compétences du futur)
Une politique holistique de l’énergie qui commencera par l’investissement stratégique dans la SOCIR pour maitriser en amont et en avale la chaine des valeurs pétrolières (l’exploration, la production, le raffinage et petro chimie, stockage et distribution, et commercialisation).
Nous transformerons notre industrie pétrolière afin de renforcer sa capacité et sa pertinence industrielle et commerciale pour les priorités énergétiques mondiales actuelles et futures.
Il faut créer et susciter d’autres acteurs à capitaux congolais dans la chaine des valeurs énergétiques. La Perenco exploite le pétrole brut, il faut envoyer ce pétrole à l’étranger pour le traiter, le raffiner et nous allons encore l’acheter en produit fini, c’est à dire que nous achetons le produit fini de ce qui été exploité par une entreprise sur le sol congolais et cette dynamique financière n’est pas à notre avantage.
La sonahydro l’entreprise de l’Etat n’a que la distribution et la commercialisation, il est temps que la RDC passe d’un Etat normal à un Etat stratège et être stratège s’est faire respirer l’âme de l’Etat dans la puissance économique, culturelle et sécuritaire.
La politique de vérité des prix qui peut être l’un des instruments principaux pour éclairer le peuple sur la nouvelle stratégie du gouvernement pour la paix sociale.
Une politique d’accroissement intentionnelle des acteurs dans plusieurs secteurs liés à l’énergie et la diversification des approvisionnements visant à substituer des importations de gaz ou de charbon et des importations de pétrole et à mieux repartir les risques géographiques.
Une politique de promotion de l’offre nationale visant à investir dans des sources locales d’énergie (développer notre propre politique énergétique : les efforts en faveur de l’offre nationale doivent être repartis avec stratégie d’intensité selon les zones étudiées.
Des mesures sur le covoiturage en raison de la destination commune.
Des mesures règlementaires et une meilleure information des consommateurs y compris la meilleure consommation de pétrole, d’atténuer les dépenses des ménages,
La limitation de vitesse sur les routes pour les auto-mobilistes et il faut inculquer un standard permettant la consommation responsable dictée par le devoir de temps et de circonstances ; et si possible les interdictions de circulation non productives.
Mettre de l’ordre en renforçant la sécurité dans les intersections de la ville et s’il le faut à court terme dans les embouteillages il faut couper le frein moteur. Faire la chasse aux gaspillages, étant donne que l’économie et l’énergie sont très liées il faut déterminer la consommation de l’électricité dans les zones habitables à faible dose industrielle, et dans les locaux à autre usage que l’habitation la société en charge du secteur doit régulariser un pourcentage responsable de consommation. Certaines industries grosses consommatrices d’électricité vont réduire leurs consommations, et s’il le faut il y aura arrêt des émissions télévisées après 23h.
Règlementer et professionnaliser le secteur de l’automobile pour l’usage efficient des véhicules, cela va insérer la culture du but, de l’entretien et de l’usage efficace pour le bien vivre ensemble. Un homme sage a dit lorsque le but n’est pas connu l’abus est inévitable.
Avec la montée de l’économie hybride qui conduit à un changement dans l’équilibre du pouvoir entre l’Etat et le marché. Les compagnies pétrolières publiques contrôlent, a l’heure actuelle, une grande partie de la production mondiale du pétrole (Gazprom en Russie, Aramcom en Arabie Saoudite, Sonangol E.P en Angola, Petronas en Malaisie, China Petroleum Corporation en Chine, Petrobas au Bresil, Nigerian National Petroleum Company Limeted au Nigeria).
Le gouvernement Congolais doit injecter beaucoup d’argent public dans les entreprises susceptibles de renforcer sa base industrielle et de créer les emplois.
Le gouvernement congolais doit contrôler sans relâche les secteurs considérés comme stratégiques comme la finance, la défense, l’énergie, les télécommunications, les transports (les routes et les ports).
Créer un Eco système transparent, crédible qui bâtira la stabilité au niveau fiscal, juridique et règlementaire et la RDC doit montrer qu’elle capable d’offrir cet environnement.
Créer un Eco système pour le dynamisme des compagnies privées afin de faire croitre intentionnellement la productivité et l’innovation.
En conclusion, il est possible de tirer profit de ce qui existe déjà pour innover, à savoir oser la transition du FPI (Fonds pour la promotion de l’industrie) à la BIS Banque de l’investissement stratégique qui va booster les investissements dans les secteurs qui créent, bâtissent et déploient la puissance des Nations.
Créer de mesures de soutien gouvernementales avec l’Agence Stratégique du pétrole, du gaz et des biocarburants (ASPG) qui va compter sur la production de base existante, le développement de champs marginaux et l’exploration de zones de développement.
Le rôle de l’Etat s’est avère positif pour diriger une politique budgétaire, gérer une politique monétaire et mener une politique d’équipements publics prives. Ce que l’apport de l’Etat by stratégique va impliquer la recherche de nouvelles régulations au niveau national et international.
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