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C’est devenu un cauchemar sécuritaire qui sévit dans le territoire de Beni et certains coins de la ville depuis le début du mois mars. Ce mois a été le plus meurtrier caractérisé par les attaques sanglantes des combattants de la force démocratique et Alliées (ADF) contre les villages et des grandes agglomérations du territoire de Beni en dépit de l’Etat de siège et mutualisation des forces armées congolaise et ougandaise.
En effet, au moins 115 civils ont péri dans ces attaques meurtrières répertoriées depuis début mars en ville et territoire de Beni. Tout commence dans la nuit de mercredi 8 mars, à Mukondi, où plus de 40 civils avaient été tués et de nombreux autres grièvement blessés par ces assaillants. Quatre jours après, soit le 12 mars le même mouvement terroriste tue 22 autres personnes au village de Kilindera, en chefferie des Bashu. Ce cauchemar sécuritaire se poursuivra 48 heures après dans la région de Mabuku.
Dans ce village du territoire de Beni près d’une trentaine de civils avaient été massacrés sans pourtant savoir pour quelle raison. Au lendemain de cette barbarie, ces terroristes ciblent le village de Kyangendi et tuent trois autres personnes.
En plein état de siège et coopération militaire entre la RDC et l’Ouganda, l’ADF étend sa zone d’influence et frappe pour la première fois le territoire de Lubero. En effet, dans la nuit du samedi au dimanche 19 mars, dix civils de plus avaient été tués à Nguli, village situé à environ 4 Km de la côte ouest du Lac Edouard, en chefferie de Bwaswagha, en territoire de Lubero au Nord-Kivu. Après le territoire de Lubero, ces sanguinaires avaient ciblé la ville de Beni dans la commune de Rwenzori vendredi 24 mars dernier. Ce jour là, sept civils mouraient à la lame des machettes à Lahe.
Notons qu’au cours de ce même mois les forces armées congolaises ont annoncé avoir neutralisé plusieurs rebelles ADF dans le territoire de Beni dont Fezza Mulalo, alias Seguja. Celui-ci est présenté comme la troisième personnalité de ce mouvement terroriste ADF, selon le lieutenant-colonel Mak Hazukay, porte-parole des opérations conjointes FARDC-UPDF.
Samy KITHA DÉSIRÉ
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