Affichant un taux d’exécution de plus de 150% par rapport aux prévisions budgétaires de 2021, la Chambre haute du Parlement a dépensé 126,7 milliards de francs congolais (CDF) pendant l’exercice sous examen. Une faute de gestion.
A en croire ce rapport des experts du budget, les crédits budgétaires alloués au Sénat au cours de cette période sous analyse ont été limité à 126,7 milliards de CDF, un montant équivalent à 63,0 millions USD. Même si les crédits budgétaires accordés aux institutions pour leur fonctionnement sont limitatifs tel que le rappelle toujours la Cour des comptes de la République Démocratique du Congo, il se dégage un taux d’exécution budgétaire de l’ordre de 156,6 %.
Ce montant représente un déficit budgétaire annuel de 56,6% par rapport aux prévisions des crédits qui ont été accordés au Sénat dans la Loi des Finances de l’exercice budgétaire 2021. S’agissant de la répartition des dépenses effectuées par le Sénat en une année, le rapport mensuel de la Direction générale des politiques et programmation budgétaire mentionne que lus de moyens ont été affectés pour le fonctionnement de l’institution soit 137,4 milliards de Francs congolais contre les prévisions budgétaires arrêtées à hauteur de 72,3 milliards de CDF.
Il se dégage ainsi un taux d’exécution pour les dépenses liées au fonctionnement du Sénat évalué à 190% soit un dépassement de 90% en un an. Concernant la rémunération, elle a coûté plus cher que prévu au trésor public soit 61,0 milliards de CDF contre les prévisions budgétaires arrêtées à 52,0 milliards de CDF.
Il faut noter que le Gouvernement congolais s’engage à réduire sensiblement le train de vie des institutions politiques et s’interdit surtout toute augmentation de salaire à ce niveau. Ce, jusqu’à la réalisation intégrale du contrat social de l’innovation dit « Accord de Mbudi ».
Pour ce faire, le Gouvernement congolais s’est proposé de :
• redéfinir la politique salariale au sein de l’Administration publique partant de l’Accord social de Mbudi;
• proscrire le recours à la location des immeubles privés sans l’existence d’un réel besoin et sans l’avis des services du ministère des Infrastructures Travaux Publics et Reconstruction (ITPR).
Dans cette optique, le Gouvernement congolais s’était proposé de réexaminer l’opportunité et la nécessité de l’allocation des Fonds Spéciaux d’Intervention aux institutions (FSI).
Nbsinfos.com
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