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RDC: Les contraintes d’ordres économiques entravent le développement agricole

Le secteur agricole en RDC est confronté à de nombreuses contraintes d’ordre technique, économique et institutionnel. Cela freine le développement dans le secteur agricole.

Parlant du même langage, tous les chefs de l’État qui se sont succédé en RDC, ont soutenu que l’agriculture reste un sésame pour  développer un pays. Cependant,  le budget  accordé à ce secteur, reste faible (10 %  pour 5 ans, soit 2 % par an).

Le paysan n’est pas placé au cœur des décisions en matière fiscale, accès au marché, la recherche, la sécurité foncière etc.

Notons que la RDC est le 2 ème pays au monde le plus touché par l’insécurité alimentaire.  La crise sanitaire actuelle a mis en lumière la grande dépendance aux importations ce qui est paradoxal pour un pays qui compte 80 millions d’hectares de terres arables, mais dont 10% seulement sont exploités et plus de 80% de produits alimentaires viennent des pays étrangers. En conséquence,  il est parfois difficile d’avoir les produits alimentaires sur les marchés à Kinshasa par exemple et dans les grandes villes du Pays.  Ce qui pousse les citoyens à traverser la frontière pour s’approvisionner aux Pays voisins.

Le président de la République, Felix Antoine Tshisekedi, a parlé d’un plan de relance agricole de 4 milliards Usd et de la création des zones spéciales d’agro-industrielles ou Parcs agroalimentaires pour atteindre l’autosuffisance alimentaire et favoriser la transformation locale.

Mais les indicateurs sont encore au rouge avec comme conséquences 2 à 5 enfants sur 10 soit 20 à 50 % d’enfants de 0 à 5 ans souffrent de malnutrition alors que le gouvernement n’accorde que 3,56 % du budget à l’agriculture en 2020; un paradoxe encore une fois pour un pays qui inspire à l’autosuffisance alimentaire.

En termes de solutions, nous pensons que le gouvernement actuel doit arriver à relever ces défis en :
1. Sécurisant et modernisant  les systèmes de production agricole pour améliorer durablement des filières par un meilleur accès aux secteurs de production, du marché et par l’amélioration de l’environnement juridique et de la gouvernance agricole ;
2. Luttant contre la malnutrition et l’insécurité alimentaire, tout en réduisant le niveau le niveau de chômage et de pauvreté rurale;
3. Mobilisant les investissements conséquents pour permettre à tous les acteurs du secteur de jouer pleinement leurs rôles dans la modernité du pays.

Emmanuel Ndimwiza Murhonyi

NBSInfos.com

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