Près de deux mois après la nomination de Sama Lukonde comme Premier ministre, le gouvernement dit de l’Union sacrée tarde à venir. Face à cette réalité, beaucoup de Congolais réclament la publication de cette équipe gouvernementale. En conséquence : la population s’inquiète du ‘‘blocage’’ constaté dans la formation du gouvernement de l’Union sacrée de la nation. Elle appelle ainsi le chef de l’État F. Tshisekedi à prendre en compte la détérioration de la situation sécuritaire dans l’Est du pays.
L’impatience gagne de plus en plus du terrain dans le chef des Congolais suite au retard pris dans la formation du gouvernement de l’Union sacrée de la nation, alors que le président de la République doit tenir compte du temps.
A cette occasion, le coordonnateur de la Nouvelle société civile congolaise (NSCC), Jonas Tshiombela, exprime son inquiétude au sujet de ce blocage engendré par « les ambitions démesurées des acteurs politiques » qui s’accrochent à leurs propres intérêts en lieu et place de l’intérêt supérieur du pays. « L’intérêt supérieur des partis politiques a pris le devant en lieu et place de l’intérêt supérieur de la population. Tous parlent postes et parlent moins de la population. Entre-temps, la situation de la sécurité à l’est du pays pose des soucis, les problèmes du social, de l’accès à l’eau potable et à des routes sont devenus le cadet des soucis des acteurs politiques. Ce qui préoccupe maintenant c’est leur positionnement. C’est regrettable », a-t-il déploré. Il invite le chef de l’État et le Premier ministre à peser de tous leurs poids pour décanter cette situation dans le plus bref délai d’autant plus que le pays fait face à des défis énormes de développement.
Malgré l’appel du président de Sénat, Modeste Bahati, de rappeler l’urgence de la formation d’un gouvernement, les choses n’évoluent pas. Les uns attribuent ce « blocage » au parti de l’Ensemble, tandis que les autres estiment que le dernier mot revient au président de la République. « C’est déplorable de constater que Félix Tshisekedi continue de diriger sur la base des accords! Moïse Katumbi montre qu’il n’a pas l’amour du pays, il est exigeant. C’est lui qui est le blocage », a déclaré un fonctionnaire sous le sceau de l’anonymat. Mais d’aucuns affirment que le dernier mot revient à Félix-Antoine Tshisekedi. « Il est temps que le chef de l’État donne un signal fort en faisant accélérer la sortie du gouvernement. Il y a un gouvernement qui est en place qui est payé avec l’argent du contribuable congolais mais qui ne lui profite pas. C’est du gaspillage. Tout le monde ne sera jamais ministre. Le premier ministre lui-même doit prendre les choses en mains car le temps n’est pas notre allié », a renchéri le coordonnateur de la NSCC ».
Raison du ‘‘blocage’’
Nommé depuis le 15 février, le Premier ministre Sama Lukonde n’est pas encore entré dans ses fonctions. Qui bloque la sortie du gouvernement de l’Union sacrée ? Selon les dernières informations de la présidence, l’on passe au toilettage des CV des nouveaux ministres. Cependant, la RDC n’a toujours pas de gouvernement installé. A la place, c’est un gouvernement intérimaire, sans pouvoir réel et sans un budget conséquent, chargé d’expédier les affaires courantes.
Le pays semble être à l’arrêt. Et selon leur appartenance politique, les députés qui siègent à la chambre basse du parlement tentent différemment d’expliquer ce retard dans la mise en place d’un gouvernement.
NBsinfos.com
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