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RDC: le phénomène Kuluna refait surface dans plusieurs communes de Kinshasa

Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo, est confronté à l’insécurité grandissante. L’on observe le retour en force du phénomène kuluna dans plusieurs quartiers et communes. Dans certaines parties des communes de Makala, Lemba, Masina, Nd’jili, Matete, Kisenso et Limete, l’on assiste à une barbarie, laquelle doit interpeller les autorités de la Police.

Presque chaque jour, des affrontements sont courants entre « écuries » des quartiers ou des communes voisines. Les bourgmestres de communes, impuissant face au retour en force des kuluna, plaident pour un renforcement du dispositif de la police. « Ici à Masina précisément aux quartiers Oka et Bitabe, nous déplorons la faiblesse de la police. Ces petits voyous sèment la terreur et la désolation contre les paisibles citoyens », se plaint une maman vendeuses victime du phénomène kuluna.

Selon le constat fait, cette pratique commence à faire aussi tâche d’encre à Lemba où les jeunes qualifiés de kuluna s’affrontent. La grande partie vient de Ngaba dans la partie sud de Lemba, il y a des jeunes qui viennent entre la frontière de Lemba et Kisenso, il y a un autre groupe qui sort vers Kiyimbi à la frontière avec Matete et Kisenso, et le plus important qui sort des Camps Kabila et Bumba. « Le phénomène Kuluna prend de plus en plus d’ampleur. Nous avons, à nos débuts, interpelé un bon nombre de ces jeunes gens qui ont été jugés en flagrance pour quelques-uns, ils ont été déférés à Makala. Il y en a qui ont été condamnés à 15 ans, ceux qui étaient condamnés à 10 ans, d’autres à 7 ans. Mais, en presque moins d’une année, tous sont dehors. Et aujourd’hui, laissez-moi vous dire, la situation n’est pas très bonne par rapport à ces groupes de bandits, je ne vais pas mâcher mes mots, qui blessent, volent et cassent les biens des privés », témoigne Jean Nsaka, le bourgmestre de Lemba.

Face à ce retour en force dudit phénomène, les autorités municipales appellent la population à dénoncer ces délinquants et à témoigner contre eux, devant les juridictions compétentes. Elles demandent aussi à la justice de sévir davantage. Pour rappel, un policier a été jugé en flagrance le mercredi 16 février à Lemba pour avoir tué deux personnes alors qu’il avait été dépêché, avec d’autres, pour ramener le calme au cours d’une bataille de gangs à Lemba Terminus.

Nbsinfos.com

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