Après l’arrêt ministériel interdisant d’autres universités d’organiser la faculté de Médecine, des réactions frisent de partout. Profitant du micro de Nbsinfos.com, le Prof. Philippe Kaganda Mulumeoderhwa de l’Université officielle de Bukavu (UOB), a encouragé le ministre de l’enseignement supérieur et universitaire à s’inscrire dans cet élan, lequel va mettre fin à l’anarchie dans l’enseignement.
« Les « boutiques académiques » ouvertes ici et là ne servent qu’à enrichir les » créateurs » sans carrière professionnelle pour les personnels, et à « vendre » des diplômes sans contenus aux fonctions concurrentielles contre de vrais diplômés et dysfonctionnelles de la société », a-t-il déclaré.
« Comme notre société est atypique, plusieurs acheteurs des diplômes accèdent aux fonctions politiques et nous gouvernent. Comment un tricheur peut produire une société sans tricherie, sans corruption », conclut-il.
S’inscrivant dans la logique de lancer des réformes dans l’enseignement, d’autres cadres des universités jettent des fleurs au ministre de l’ESU pour avoir activé sa décision, laquelle est déjà en vigueur. Ils accusent d’autres politiques d’être en complicité avec certains DG et recteurs pour saboter l’enseignement.
Pour le Prof. Philippe Kaganda Mulumeoderhwa, il est temps qu’on remette de l’ordre dans ce secteur.
Emmanuel Ndimwiza Murhonyi/Sud-Kivu
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Le changement commence par des premiers pas. Nous attendons la fermeture des instituts supérieurs et universités non viables.