asd

RDC/Elections 2023: Jo M. Sekimonyo dénonce à nouveau la discrimination dans la nouvelle loi électorale

Bien que la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) ait déjà publié le calandrer de l’organisation des élections en RDC, la question liée à l’inclusivité demeure pendante, estime un intellectuel congolais Jo Sekimonyo Mutabazi dans une conférence de presse tenue  samedi 03 décembre dernier à Kinshasa. Ce citoyen  s’est dit inquiet des critères établis par la nouvelle loi électorale pour conditionner la candidature aux niveaux de la présidentielles, législatives, provinciales, urbaines, municipales et locales en RDC. Aussi, invite-t-il la Cour constitutionnelle à suivre la voie de la raison pour la promotion de la démocratie.

Quant à cette élite, les  articles 22, 104, 118 et 121 de la nouvelle loi électorale promulguée en juin 2022, renferme une grave discrimination à l’égard des pauvres et une insulte à la femme. « Les critères pour décourager les candidatures fantaisistes doivent être logiques et poursuivre les objectifs de la démocratie, dans un pays qui vient d’être déclaré deuxième où il y a plus de pauvres, la richesse n’a pas de sens d’être l’un des critères pour une candidature», a estime-t-il. Il s’insurge contre certains articles de la nouvelle loi électorale, laquelle compromet la démocratie. «Le fait qu’un parti ou une plateforme puisse être dispensé de payer une somme colossale de près de 250 000 dollars en ayant 50% de femmes sur sa liste est une insulte à la femme congolaise qui ne fait que renforcer le patriarcat politique en RDC, exempter les femmes de caution en tant que candidates, indépendantes ou dans une formation politique, témoignerait un souci plus sincère de stimuler la participation des femmes congolaises aux élections », a-t-il martelé.

Par ailleurs, Jo M. Sekimonyo soutient que la solution à tous les maux qui rendraient les élections démocratiques en RDC non seulement plus compétitives, mais aussi pertinentes pour la vie des Congolais, est de remplacer le critère de cautionnement de la CENI par l’exigence d’un certain nombre de signatures ou des pétitions et supprimer également la notion de seuil pour l’attribution des sièges. La vraie question à se poser selon ce professeur d’économie est:« « Pourquoi un Congolais vivant en RDC est pauvre ? », et sa réponse à cette problématique est:  » Parce qu’il vit dans un pays à faible revenu », a-t-laissé entendre.

Rappelons que ce citoyen congolais avait saisi la Haute juridiction (Cour constitutionnelle) pour obtenir l’inclusion de la loi électorale. Toutefois, cette juridiction ne s’est pas encore prononcée sur question. Selon certaines indiscrétions, la cour veut refuser de siéger sur cette question, alors que cela touche l’intérêt général.

Nbsinfos.com

Articles Similaires

- Advertisement -

A La Une