Après la sortie médiatique du président de la Commission électorale nationale indépendante ( CENI), Denis Kadima, sur les conditions de la tenue des élections en 2023, l’on enregistre déjà des vagues d’inquiétudes de la part de la classe politique. Cette déclaration annonçant les difficultés des élections dans l’année prochaine, taraude également le panel d’experts de la société civile qui craint que les élections ne se tiennent pas en 2023.
Pas d’argent pas d’élection ! En dépit du discours du ministre des Finances, Nicolas Kazadi, rassurant la bonne foi du gouvernement d’avoir décaissé une somme importante pour le fonctionnement de la Centrale électorale, les doutes persistent. D’ailleurs, le numéro 1 de cet organe d’appui à la démocratie réfute. Il dit que la CENI éprouve beaucoup de difficulté liée au financement et à l’ordre juridique. Quant à la plateforme politique Lamuka, il s’agit des manœuvres dilatoires montées par le président de la République, Félix Tshisekedi, pour préparer le glissement. » Félix Tshisekedi veut préparer le glissement. Qu’il soit clair. Le peuple congolais levez-vous ! », a lâché Martin Fayulu le coordonnateur de Lamuka Déjà lundi, une alerte a été lancée à travers un document publié jeudi 17 février et intitulé « Feuille de route de la CENI : bouillabaisse financière, mutualisation du fichier électoral, des signes qui alertent que les élections n’auront pas lieu en 2023 ».
Cette conclusion intervient à l’issue d’une réunion sur l’analyse profonde de la feuille de route récemment publié par la CENI. Pour le coordonnateur national et porte-parole de ce panel, Dieudonné Mushagalusa, les contraintes évoquées dans cette feuille de route qui va de 2021 à 2027 apportent plus d’inquiétudes quant à l’engagement manifeste d’organiser les élections dans le délai constitutionnel. « Nous avons essayé d’analyser l’élément relatif à la mutualisation du fichier du fichier électoral, mais à côté de cela, ce jeu de ping-pong que nous livre le Ministre des finances et le président de la CENI, ce sont des signes que les élections n’auront pas lieu tel que prévu par la constitution, d’autant plus que la feuille des routes fait un ballon d’essai sciemment prononcé de 2021 à 2027, mais également elle soulève plus des craintes, plus des questions que des réponses », note Dieudonné Mushagalusa.
Il a ajouté que, la problématique de financement des élections est une alerte sérieuse qui ne rassure pas les parties prenantes. Nbsinfos.com
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