RDC : attentat à la bombe à Kasindi

La situation est restée précaire au lendemain d’un attentat meurtrier au poste frontalier de Kasindi dans le territoire de Beni au Nord-Kivu.

Ce lundi, le lieutenant-général Constant Ndima, gouverneur militaire de la province du Nord-Kivu, s’est dépêché sur place pour s’acquérir de la situation. Aussitôt  arrivé, l’exécutif provincial a reconnu que la région est une zone de terrorisme. Il a, cet effet, exhorté la population  à éviter des attroupements.

Le patron de la province du Nord-Kivu a également échangé avec un haut  gradé de l’armée ougandaise sur la situation désastreuse après cet acte odieux contre les habitants. Prenant la parole, le général de brigade Mugerwa a annoncé la disponibilité du gouvernement ougandais de prendre en charge les victimes de cet acte terroriste qui choisiront  de suivre les soins appropriés en Ouganda. 

Revenant sur le bilan actualisé, le gouverneur militaire du Nord-Kivu parle de  14 morts et 76 blessés. Plusieurs de ces blessés ont été évacués à l’Hôpital général de référence de Beni pour des soins appropriés.

Par ailleurs, le capitaine Anthony Mwalushayi, porte parole des opérations Sokala annonce qu’un  kamikaze a été détecté parmi les blessés de la récente explosion d’un engin explosif improvisé en plein culte dans  une église protestante au poste frontalier de Kasindi à la frontière avec l’Ouganda.

Notons que cet acte terroriste a été revendiqué par l’Etat Islamique. Ce crime n’est pas le premier a être revendiqué par ce groupe terroriste qui travaille en étroite collaboration avec la rébellion ADF, une milice d’origine Ougandaise accusée d’être responsable des exactions des civils dans la partie Est de la RDC depuis plus de 7 ans.

Samy Kitha Désiré

NBSInfos/Beni

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