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Kinshasa abrite les travaux de la Pré-Cop27 en collaboration avec la République arabe d’Égypte. Puisqu’elle est pays-solution, la RDC adopte un ton ferme dès l’ouverture, à Kinshasa, lundi 3 octobre, des travaux préparatoires à la Conférence des parties sur le changement climatique (COP27). Bref, le chef du gouvernement, Sama Lukonde, est resté catégorique, en usant de ses mots. Il place les pays pollueurs devant ses responsabilités.
Le Premier ministre, Sama Lukonde, et la vice-Première ministre en charge de l’Environnement et Développement durable, Eve Bazaiba, ont été unanimes. Dans leurs mots de circonstances ouvrant les travaux, ces deux personnalités ont lâché « les pays industrialisés devraient s’assumer ». C’est-à-dire garantir les moyens technologiques et financiers conséquents en faveur des pays africains qui ne portent pas la lourde responsabilité du changement climatique.
De même, tout investissement dans la protection et la préservation des forêts ne devrait plus jamais être envisagé comme une aide au développement. C’est dans cet entendement que le pays de Tshisekedi se présente dorénavant comme pays-solution à la crise climatique. Car, il offre déjà beaucoup et continuera de le faire à l’humanité en termes de contribution aux efforts globaux de lutte contre les changements climatiques, a souligné le Premier ministre Sama Lukonde, représentant le chef de l’État.
Placés sous le thème : « Unir le monde pour lutter contre les changements climatiques », ces travaux vont permettre aux différents pays de s’accorder sur des stratégies appropriées, lesquelles vont aider les nations à gagner le pari du changement climatique.
« J’ose espérer que les échanges s’étendront sur les cas de force majeure suite auxquels certains pays européens sont retournés à l’usage des sources d’énergie polluantes, qu’ils avaient préalablement bannies, afin d’éviter à leur peuples les conséquences incalculables d’un déficit en énergie que leur a imposé la guerre en Ukraine. La RDC pense qu’il est temps de se pencher sur des cas de cette nature pour assurer la survie de nos populations confrontées à l’urgence de limiter les émissions des gaz à effet de serre. Il convient d’adopter, pour cela, une position commune nous permettant d’éviter de tomber dans l’arbitraire avec d’une part, certains États libres de poursuivre voire d’augmenter leurs émissions et d’autres part, d’autres États empêchés d’exploiter leurs ressources naturelles par simple craintes de l’aggravation des émissions mondiales des gaz à effet de serre. Il faut peut-être le relever ici, l’Afrique n’est responsable que de 04% des émissions mondiales des gaz à effet de serre », a déclaré Sama Lukonde.
Organisées par le gouvernement congolais à travers le ministère de l’Environnement et Développement durable et la République arabe d’Egypte, se tiennent en présence du secrétaire exécutif de la COP, de la SG adjointe de l’ONU, des représentants des pays membres du groupe international pour l’environnement, des émissaires du groupe de la Banque mondiale, de ceux des agences du système des Nations-Unies, et de plusieurs organisations internationales et autres services œuvrant dans le secteur des questions des changements climatiques.
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