Le talent de notre espèce réside dans notre capacité à transmettre nos connaissances accumulées au fil des générations. Les plus lents d’entre nous peuvent, en quelques heures, ramasser des idées qu’il a fallu toute une vie à quelques génies pour acquérir.
Pourtant, ce qui est distinctif, c’est à quel point nous sommes sélectifs quant aux matières dans lesquelles nous trouvons possible de nous instruire. Nos énergies sont massivement dirigées vers les questions matérielles, scientifiques et techniques et loin des questions psychologiques et émotionnelles. Beaucoup d’anxiété entoure la question de savoir à quel point la prochaine génération sera bonne en mathématiques ; très peu autour de leurs capacités au mariage ou à la gentillesse. Nous passons des heures excessives à apprendre la tectonique des plaques et les formations nuageuses, et relativement peu à sonder la honte et la rage.
L’hypothèse est que la perspicacité émotionnelle pourrait être soit inutile, soit essentiellement impossible à enseigner, se situant au-delà de la raison ou de la méthode, un phénomène irremplaçable qu’il vaut mieux laisser à l’instinct et au jugement. intuition individuelle. Il nous reste à trouver notre propre chemin dans nos esprits irréalistes et compliqués – un geste aussi frappant (et aussi sage) qu’il suggère que chaque génération devrait redécouvrir les lois de la physique par elle-même.
Alain de Botton
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