wikimedia.org
Les États-Unis ont mené des frappes aériennes contre des positions de l’organisation État islamique dans le nord-ouest du Nigeria le 25 décembre 2025, a déclaré le président américain Donald Trump à travers un message diffusé sur les réseaux sociaux et relayé par plusieurs médias internationaux.
Ces frappes ont été présentées par l’administration américaine comme une réponse aux attaques perpétrées par des combattants extrémistes ciblant principalement des civils, notamment des communautés chrétiennes dans cette région du pays.
Coordination affirmée avec les autorités nigérianes
Selon les déclarations officielles, cette opération a été menée par le United States Africa Command (AFRICOM), en coordination avec le gouvernement fédéral du Nigeria. L’armée américaine a affirmé que plusieurs positions de l’État islamique avaient été touchées dans l’État de Sokoto, dans le cadre d’une coopération sécuritaire visant à affaiblir les infrastructures terroristes identifiées comme des menaces directes pour les populations locales.
Du côté nigérian, le gouvernement a confirmé son implication dans une action conjointe, tout en soulignant que la lutte contre les groupes armés violents restait une priorité nationale. Les autorités ont insisté sur le fait que la coopération visait à renforcer les capacités de l’État à contrer l’insécurité, et non à remettre en cause la souveraineté du pays.
Un contexte d’insécurité prolongée
La crise sécuritaire au Nigeria est complexe et multiforme. Elle implique différents groupes armés, dont la branche locale de l’État islamique connue sous le nom d’ISWAP (Islamic State West Africa Province), ainsi que d’autres factions affiliées à Boko Haram et des milices armées désignées comme « bandits ». Ces groupes mènent depuis plusieurs années des attaques contre les forces de sécurité et des civils, entraînant des milliers de morts et des déplacements massifs de populations.
Dans ce contexte, les frappes américaines tombent alors que le pays est confronté à une insécurité croissante et à des violences qui affectent tous les segments de la société, quelles que soient les confessions ou les appartenances ethniques.
Réactions politiques et questions diplomatiques
L’annonce faite par Washington a suscité différentes réactions de part et d’autre. Aux États-Unis, l’opération a été justifiée par les responsables politiques comme un acte de défense des populations civiles et un signe de la détermination américaine à combattre le terrorisme international. Le président Trump a souligné que des mesures similaires pourraient suivre si la violence persistait sur le terrain.
Pour certains observateurs, cette action reflète une politique étrangère plus assertive, qui combine pressions diplomatiques et actions militaires directes contre des groupes armés perçus comme des menaces transnationales.
Un tournant pour la sécurité régionale ?
Au Nigeria et dans la région, les analystes soulignent que les frappes américaines mettent en lumière les limites des capacités locales à contrer seuls des groupes armés bien organisés. Elles rappellent aussi que la coopération sécuritaire internationale reste un outil important, mais qui doit s’accompagner d’efforts soutenus pour renforcer les institutions, promouvoir le développement socio-économique et apaiser les tensions communautaires.
Les frappes contre des positions de l’État islamique montrent que la lutte contre l’extrémisme reste une priorité mondiale. Elles rappellent aussi que des solutions durables aux crises de sécurité en Afrique de l’Ouest nécessitent des approches intégrées qui dépassent le seul cadre militaire.
NBSInfos.com
À la veille du Nouvel An, le président chinois Xi Jinping a transmis son message…
Pris dans son ensemble, l’accord institue une stratégie de croissance résolument structurée autour des minerais…
La mort de Brigitte Bardot, à l'âge de 91 ans , met un terme à…
Le Mali , le Burkina Faso , le Niger , la Guinée et le Gabon…
L’Asie du Sud-Est est devenue l’épicentre de l’escroquerie en ligne mondiale, selon l’ONU, coûtant chaque…
Face à la persistance de l’insécurité à l’Est de la République démocratique du Congo, l’État…