La CAF déplace le prochain match de la CAN du stade Olembe après une bousculade meurtrière

La Confédération africaine de football a ordonné que le prochain match de la Coupe d’Afrique des Nations qui se jouera au stade Olembe de la capitale camerounaise Yaoundé soit déplacé au stade Ahmadou Ahidjo de la même ville à la suite d’une ruée meurtrière sur l’ancien site lundi.

Au moins huit personnes ont été tuées et des dizaines d’autres ont été blessées alors que les supporters tentaient d’accéder au stade d’Olembe avant les huitièmes de finale du Cameroun contre les Comores.

« Le prochain match qui devrait avoir lieu à Olembe (Stade) ne devrait pas avoir lieu… et j’ai parlé au haut responsable du gouvernement, et c’est exact, par respect, ce sont nos partenaires », a déclaré le président de la CAF, Patrice Motsepe, lors d’une conférence de presse. conférence de presse mardi.

Motsepe a demandé qu’un rapport sur l’incident soit soumis avant le 28 janvier et le match initialement prévu pour se jouer au stade d’Olembe n’aura pas lieu tant que le rapport ne sera pas remis et que des garanties sur les mesures correctives ne seront pas en place.

« Nous devons tous être satisfaits, je dois absolument être convaincu que ce qui s’est passé ne se reproduira plus jamais, absolument ne se reproduira plus jamais. »

« Il y a une énorme quantité d’engagement, une énorme quantité de reconnaissance qu’il y a un besoin d’intervention urgente. »

Motsepe a déclaré que même si l’accent avait été mis sur la sécurité en termes de prévention de la propagation du COVID-19, il y avait une « tolérance zéro absolue » pour la négligence de la sécurité physique des supporters à l’intérieur et à l’extérieur des stades.

« Clairement, il y avait des lacunes, clairement il y avait des échecs, il y avait des faiblesses. Il y a des choses qui auraient dû être prévues. Vous prenez des mesures préventives. »

« Mon principal risque était le COVID-19. Mon principal risque était Omicron. C’étaient mes principaux risques. Ensuite, les autres risques sont les étapes fondamentales que vous devez suivre même s’il n’y a pas d’Omicron ou même s’il n’y a pas de COVID-19. »

« La sûreté, la sécurité des spectateurs doit être la principale préoccupation et obligation fondamentale. »

Motsepe, cependant, a précisé que le comité d’organisation local (LOC) était responsable de la sécurité lors des matches de la CAN, et non la CAF, conformément aux dispositions légales.

« La CAF n’a aucune obligation légale, ce n’est pas la responsabilité de la CAF. La CAF n’est pas la seule responsable. C’est la position légale. Mais nous sommes partenaires ; ce n’est pas le moment de pointer du doigt et de dire qu’il y a un problème avec tout le monde sauf moi. Le départ doit être que nous avons tous un devoir. »

Motsepe doit rencontrer le COL mercredi pour discuter plus en détail de l’incident et tracer la voie à suivre en matière de sécurité pour le reste du tournoi.

David Ochieng Mbewa – CGTN

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