Judith Nkoyi, vice-présidente de l’Intersyndicale de l’Agence nationale de l’Entrepreneuriat congolais (ANADEC), a émis une déclaration forte contre Godefroï Kizaba, le directeur général suspendu. Elle l’accuse de tenter de nuire à la réputation du ministre de l’Industrie et de l’Entrepreneuriat, Louis Watum Kabamba, dans le but d’obtenir la levée de sa suspension.
Nkoyi affirme que Kizaba utilise régulièrement les médias et les réseaux sociaux pour attaquer l’image du ministre, espérant ainsi revenir à son poste. Elle précise que les conflits au sein de l’ANADEC préexistent à l’arrivée de Louis Watum Kabamba au ministère, et que le différend entre le DG et le Conseil d’État ne concerne pas le ministre actuel.
L’Intersyndicale a sollicité l’intervention du ministre Kabamba pour résoudre la crise à l’ANADEC. Judith Nkoyi souligne que le ministre a fait preuve de patience en organisant plusieurs réunions, mais sans succès jusqu’à présent. Selon elle, il a agi de manière responsable en respectant les règles qui régissent l’ANADEC et ne peut être tenu pour responsable de la situation actuelle.
L’Intersyndicale a mis en avant plusieurs fautes graves attribuées à Kizaba, telles que la falsification de documents, des malversations financières et une gestion défaillante. Nkoyi affirme que son mandat a plongé l’ANADEC dans le chaos, en l’absence d’un plan de travail et d’une stratégie claire, ce qui a gravement affecté les employés. De plus, des agents ont été écartés de leurs fonctions au profit de proches du DG, créant un climat d’injustice.
Judith Nkoyi précise qu’aucun proche du ministre Louis Watum Kabamba n’a été nommé à l’ANADEC. Le directeur général par intérim, successeur de Kizaba, était auparavant directeur général adjoint et n’appartient pas au même parti politique que le ministre. Cela témoigne d’une bonne gouvernance, sans favoritisme dans la gestion de la crise.
Nkoyi insiste sur le fait que le ministre Kabamba n’est pas responsable de la gestion interne de l’ANADEC. Elle rappelle que Kizaba a été suspendu pour 90 jours afin qu’une commission indépendante examine les faits. Elle appelle Kizaba à respecter ce processus et à se défendre devant la commission. Si son innocence est prouvée, il sera réhabilité ; sinon, il devra quitter son poste pour permettre à l’ANADEC de se redresser.
Judith Nkoyi souligne l’importance de stabiliser l’ANADEC après la gestion chaotique de Godefroï Kizaba. Elle appelle à mettre un terme aux manœuvres politiques et médiatiques, afin de permettre à l’Agence de se concentrer sur sa mission essentielle : soutenir l’entrepreneuriat en République démocratique du Congo.
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