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États-Unis : Trump menace d’imposer des droits de douane de 100 % aux pays du BRICS s’ils tentent de saper le dollar américain

Le président élu des États-Unis, Donald Trump, a intensifié les tensions économiques mondiales en menaçant d’imposer des droits de douane de 100 % sur un groupe de neuf pays s’ils entreprenaient des actions visant à affaiblir le dollar américain.

Cette menace cible spécifiquement les nations membres de l’alliance BRICS, le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud, auxquelles se sont récemment ajoutés l’Égypte, l’Éthiopie, l’Iran et les Émirats arabes unis. D’autres pays, comme la Turquie, l’Azerbaïdjan et la Malaisie, ont également exprimé leur souhait de rejoindre ce bloc économique et géopolitique en pleine expansion.

Un défi à la domination du dollar

Le dollar américain, bien que dominant dans les transactions mondiales et largement utilisé comme monnaie de réserve internationale, fait face à une résistance croissante. Les pays en développement, notamment les membres des BRICS, dénoncent l’hégémonie américaine sur le système financier mondial et cherchent des alternatives pour réduire leur dépendance à la monnaie américaine.

Lundi, le Kremlin a réagi fermement à la menace de Trump, affirmant que toute tentative de contraindre les BRICS à continuer d’utiliser le dollar se retournerait contre les États-Unis. Cette déclaration intervient alors que la Russie, sous la direction du président Vladimir Poutine, milite activement pour un nouveau système de paiement international indépendant du réseau SWIFT, qu’elle considère comme un outil de domination occidentale.

Lors d’un sommet des BRICS en octobre, Poutine a accusé les États-Unis d’avoir « militarisé » le dollar, qualifiant cette stratégie d’« erreur grave ». Moscou voit dans la création d’une monnaie commune BRICS un moyen de contourner les sanctions occidentales et de faciliter les échanges commerciaux avec ses partenaires.

Une domination contestée, mais encore solide

Malgré ces efforts, le dollar reste en position de force. Une étude menée par le Centre de géoéconomie du Conseil de l’Atlantique a confirmé que le dollar demeure la principale monnaie de réserve mondiale. Selon le FMI, environ 58 % des réserves de change mondiales sont encore libellées en dollars, et des matières premières clés comme le pétrole continuent d’être principalement échangées dans cette devise.

Cependant, la montée en puissance économique des BRICS et leur volonté affichée de commercer dans des devises alternatives menacent cette suprématie. Ce processus, connu sous le nom de « dédollarisation », pourrait modifier progressivement les dynamiques du commerce et des finances mondiales.

La RDC s’inscrit dans le débat avec une initiative audacieuse

Le mois dernier, l’économiste politique congolais Jo M. Sekimonyo a apporté une contribution significative à ce débat en soumettant une pétition à l’Assemblée nationale de la République démocratique du Congo. Dans cette pétition, il plaide pour la dédollarisation du secteur public, un geste qu’il considère comme essentiel pour renforcer la souveraineté économique du pays.

Sekimonyo a également appelé à la démission de la gouverneure de la Banque centrale, affirmant qu’elle avait démontré une absence d’initiative en matière de croissance économique, de création d’emplois et de préparation du pays à la « guerre monétaire » émergente entre les États-Unis et les nations BRICS.

Alors que les BRICS continuent de renforcer leur coopération économique et de défier la domination du dollar, les décisions des pays en développement, comme celles proposées par Sekimonyo, pourraient jouer un rôle crucial dans le remodelage de l’ordre économique mondial.

NBSInfos.com

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