La convention a été chargée d’émotion et marquée par des appels à l’unité, plusieurs figures emblématiques du Parti Démocrate ont pris la parole pour présenter une vision de l’Amérique fondée sur la liberté, la justice et les opportunités pour tous.
Hillary Clinton a peint un tableau saisissant de ce qu’elle considère comme les libertés essentielles qui définissent l’esprit américain. « Je vois la liberté », a-t-elle proclamé avec passion, soulignant le droit de faire des choix personnels en matière de santé, d’amour et de famille.
Que vois-je ? Je vois la liberté. Je vois la liberté de prendre nos propres décisions concernant notre santé, notre vie, nos amours, notre famille. La liberté de travailler avec dignité et de prospérer, de pratiquer notre religion comme nous le souhaitons ou non. De dire ce que nous pensons librement et honnêtement. Je vois la liberté de vivre sans peur et sans intimidation, sans violence et sans injustice, sans chaos et sans corruption. Je vois la liberté de regarder nos enfants dans les yeux et de dire : « En Amérique, vous pouvez aller aussi loin que votre travail acharné et votre talent vous le permettront », et je le pense vraiment.
L’ancien président Bill Clinton a comparé l’élection présidentielle à un entretien d’embauche pour le poste le plus élevé du pays, posant des questions cruciales à l’électorat américain : « Un président nous fera-t-il avancer ou reculer ? Offrira-t-il à nos enfants un avenir meilleur ? Nous rendra-t-il plus unis ou plus divisés ? Nous sentirons-nous tous entendus, vus et valorisés, peu importe pour qui nous avons voté ?» Il a souligné que le rôle du peuple américain est d’embaucher un président capable de résoudre les problèmes du pays, de saisir les opportunités et d’apaiser les peurs, tout en favorisant l’unité plutôt que la division.
L’ancienne Première Dame Michelle Obama Michelle Obama:
Kamala a montré son allégeance à cette nation, non pas en crachant de la colère et de l’amertume, mais en menant une vie de service et en repoussant toujours les portes des opportunités pour les autres. Elle comprend que la plupart d’entre nous n’aurons jamais la chance d’échouer… nous ne bénéficierons jamais de l’action positive de la richesse générationnelle.
Si nous mettons une entreprise en faillite… ou si nous nous étouffons dans une crise, nous n’avons pas de deuxième, troisième ou quatrième chance.
Si les choses ne se passent pas comme nous le souhaitons, nous n’avons pas le luxe de nous plaindre ou de tromper les autres pour avancer… nous ne pouvons pas changer les règles pour toujours gagner.
Si nous voyons une montagne devant nous, nous ne nous attendons pas à ce qu’il y ait un escalator qui nous attend pour nous emmener au sommet.
Non, on baisse la tête. On se met au travail. En Amérique, on fait quelque chose.
…
C’est toujours la même arnaque : il redouble d’efforts pour diffuser des mensonges laids, misogynes et racistes en remplacement d’idées et de solutions réelles qui amélioreront réellement la vie des gens.
Vous voyez, vider notre système de soins de santé de sa substance… nous priver de notre liberté de contrôler notre corps… de la liberté de devenir mère grâce à la FIV, comme je l’ai fait – ces choses ne vont pas améliorer la santé de nos épouses, de nos mères et de nos filles.
Fermer le ministère de l’Éducation… interdire nos livres : rien de tout cela ne préparera nos enfants à l’avenir. Diaboliser nos enfants parce qu’ils sont qui ils sont et parce qu’ils aiment qui ils aiment, cela n’améliore la vie de personne.
Au contraire, cela ne fait que nous rendre petits.
Et laissez-moi vous dire… faire petit n’est jamais la solution.
Faire petit est à l’opposé de ce que nous enseignons à nos enfants.
Faire preuve de petitesse est mesquin… c’est malsain… et, franchement, ce n’est pas présidentiel.
Barack Obama a pris la parole pour appeler les Américains à « se battre pour l’Amérique en laquelle nous croyons ». Reconnaissant les profondes divisions dans le pays, il a mis en garde contre une course électorale serrée et a souligné l’importance de choisir un leader qui se bat vraiment pour tous les Américains, et non pour une minorité privilégiée. Il a critiqué la rhétorique divisive de l’ancien président Donald Trump, affirmant qu’elle ne sert qu’à distraire et à diviser. « Nous n’avons pas besoin de quatre années supplémentaires de fanfaronnades, de maladresses et de chaos. Nous avons déjà vu ce film et nous savons tous que la suite est généralement pire. », a déclaré Obama, exhortant la foule à voter plutôt qu’à huer.
Kamala Harris a partagé l’histoire de sa mère, qui a traversé le monde de l’Inde aux États-Unis, soulignant l’importance de l’autodétermination et de la résilience.
Dans cette élection, de nombreuses autres libertés fondamentales sont en jeu. La liberté de vivre à l’abri de la violence armée — dans nos écoles, nos communautés et nos lieux de culte. La liberté d’aimer qui vous aimez ouvertement et avec fierté. La liberté de respirer un air pur, de boire de l’eau propre et de vivre à l’abri de la pollution qui alimente la crise climatique. Et la liberté qui débloque toutes les autres : la liberté de voter.
…
Je veillerai à ce que nous menions le monde vers l’avenir dans le domaine spatial et l’intelligence artificielle. Que ce soit l’Amérique — et non la Chine — qui remporte la compétition pour le XXIe siècle. Et que nous renforcions — et non abandonnions — notre leadership mondial.
…
Pour lutter pour les idéaux que nous chérissons.
Et pour assumer l’immense responsabilité qui accompagne le plus grand privilège sur Terre : le privilège et la fierté d’être Américain.
Le président Joe Biden a prononcé un discours émouvant, revenant sur ses décennies de service. Citant la chanson « American Anthem ».
Chacun de nous a sa propre histoire américaine. Pour moi et ma famille, il y a une chanson qui signifie beaucoup pour nous. Elle exprime le meilleur de ce que nous sommes en tant que nation. Cette chanson s’appelle « American Anthem ». Il y a un couplet qui se démarque, et je ne sais pas chanter, alors je ne vais pas essayer. Je vais juste le citer : « Le travail et les prières des siècles nous ont amenés jusqu’à ce jour. Quel sera notre héritage ? Que diront nos enfants ? Faites-le-moi savoir dans mon cœur, quand mes jours seront terminés. Amérique, Amérique, j’ai donné le meilleur de moi-même pour toi. »
J’ai commis beaucoup d’erreurs dans ma carrière. Mais j’ai donné le meilleur de moi-même pour vous. Pendant 50 ans, comme beaucoup d’entre vous, j’ai donné mon cœur et mon âme à notre nation. Et j’ai été béni un million de fois en retour du soutien du peuple américain. J’étais vraiment trop jeune pour siéger au Sénat parce que je n’avais pas encore 30 ans, et maintenant je suis trop vieux pour rester président. Mais j’espère que vous savez à quel point je vous suis reconnaissant à tous.
Tout au long de la convention, chaque intervenant a mis l’accent sur un engagement commun pour une Amérique plus inclusive et plus juste. C’est que le Parti Démocrate cherche à rassembler sa base et à s’adresser à une nation divisée avec un message d’espoir et de détermination.
L’élection présidentielle américaine de 2024 sera la 60e élection présidentielle quadriennale et se tiendra le mardi 5 novembre 2024. Le premier débat entre l’ancien président Donald Trump et la vice-présidente Kamala Harris est prévu pour le 10 septembre.
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