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Crise économique en RDC : Le nouveau Premier ministre est-il un oiseau rare pour les Congolais ?

L’économie de la RDC est  « désorientée ». Cela ne permet pas au pays de décoller. Trop d’embuches liées à la corruption, à la prédation et aux autres méfaits qui freinent le développement du pays. Choisi par le chef de l’État, Félix Tshisekedi, Jean-Michel Sama Lukonde est très attendu sur plusieurs dossiers, parmi lesquels figure l’amélioration des conditions socioéconomiques des Congolais. Mais en premier chef, il devra constituer un gouvernement « réaliste » capable de répondre à plusieurs autres défis. Bref, le nouveau chef de l’exécution national est « un oiseau rare », vu ses relations rapprochées avec Félix Tshisekedi, renseignent plusieurs sources.

D’entrée de jeu, la première mission du  chef du gouvernement s’avère difficile. Il s’agir de former un gouvernement restreint capable de répondre aux attentes des populations congolaises. Du côté de la présidence, on vante l’importance de renouveler les visages, de choisir les profils, dans les rangs de l’opposition, on dénonce un nouveau partage de gâteau qui va se faire au détriment des intérêts de la population.

Entre-temps, le pays a besoin de la composition du nouveau gouvernement afin de faire face à une crise économique persistante, c’est le deuxième défi. L’État dispose l’équivalent en devises de deux semaines d’importations de biens et services, c’est très peu. Le taux de change de 2 000 francs congolais pour un dollar pèse énormément sur le pouvoir d’achat des Congolais. Donc, les populations endurent le véritable calvaire.

Défi sécuritaire

L’Est du pays est en proie à l’insécurité. L’on compte des morts chaque jour. Plusieurs localités dans cette partie du pays, se sont vite transformées en un abattoir. En dépit des efforts que fournissent le gouvernement et la Mission des nations unies pour la stabilisation du Congo (Monusco), les populations de cette partie du pays sont fragilisées par des meurtres. Troisième défi : la sécurité des populations. Conséquence : les morts s’accumulent dans l’Est.

Face à cette situation, le nouveau Premier ministre est appeler à éviter la démagogie dans la présentation de son programme devant les parlementaires. Toutefois, il doit user de son expertise et de sa détermination patriotique pour porter des remèdes.

Par ailleurs, des bailleurs comme le FMI et la Banque mondiale attendent des signes forts d’amélioration de la gestion. Mais au sein de l’Union sacrée, comme dans l’opposition, ce qui est surtout attendu, ce sont les réformes électorales, quatrième défi. Avec déjà en tête les élections de 2023 et le risque que cela suscite des nouvelles tensions politiques.

Nbsinfos.com

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