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COMIFAC-RDC: l’ancien coordonnateur accuse Ève Bazaiba d’entretenir des confusions au sein de la Coordination

C’était mercredi 23 février 2022 que la remise et reprise était prévue à la Commission des forêts d’Afrique centrale (COMIFAC) entre Luc Atundu et Sébastien Malele Mbala, respectivement ancien et nouveau coordonnateurs. Cependant, cette cérémonie n’avait pas eu lieu suite à l’absence de l’ancien coordonnateur, qui dénie à la Vice-Premier ministre de l’environnement et du Développement durable, Eve Bazaiba la compétence de le remplacer sans se conformer aux textes.

Venus assister à la cérémonie de la remise et reprise aux installations de la COMIFAC, les inspecteurs judiciaires du parquet de Gombe ont été requis pour ouvrir de force les portes de cette structure. Or, le siège a un caractère inviolable. Devant la presse, Luc Atundu accuse Eve Bazaiba d’avoir outrepassé ses prérogatives, violant ainsi la convention de Vienne concernant l’inviolabilité des installations diplomatiques.

 » Aujourd’hui, c’est une journée noire pour la diplomatie, la convention de Vienne, le traité créant la COMIFAC et pour l’accord de siège qui viennent d’être violés de la manière la plus prosaïque par un membre du gouvernement (…). Les bureaux ayant été saccagés et le portail cassé, nous sommes en pleine violation des installations qui abritent une institution à caractère diplomatique, car couvertes par les privilèges et immunités prévus dans la convention de Vienne et confirmés dans le traité et l’accord de siège (…). Nous sommes donc face à un déni obscurantiste du droit international », a déclaré l’ancien coordonnateur Luc Atundu.

S’opposant à son remplacement, Luc Atundu a adressé le 16 fevrier dernier une requête au conseil d’Etat pour faire annuler l’arrêté de la Vice-Premier ministre Bazaiba nommant le nouveau coordonnateur national de la COMIFAC. Toutefois, Eve Bazaiba avait justifié sa décision par la volonté de vouloir redynamiser les activités de la coordination nationale de cette institution sous-régionale.

Par ailleurs, Luc Atundu a affirmé que la Vice-Premier ministre en charge de l’Environnement et du Développement durable a usé du népotisme et du clientélisme pour placer ses pairs à la tête de la COMIFAC. » (…) S’il y a un problème de contestation, cela peut se régler d’abord à l’interne avant de viser les individus pour placer ses amis, sa famille, ses membres du parti et politiser la Coordination nationale et représentation du secrétariat exécutif qui, à mon sens, devrait être en pôle d’excellence pour les compétences (…). Sans me rapprocher quoi que ce soit, elle prend cette décision et place ses hommes, notamment son frère Éric Mweni à la direction technique pour gérer cette question et les membres de leur parti politique qui n’ont aucun connaissance du processus COMIFAC. C’est ce qu’on appelle  » le népotisme », a-t-il dénoncé.

Dans le cadre de cette bataille, Luc Atundu a également sollicité du ministère des Affaires étrangères la protection diplomatique et l’assistance juridique par des experts en droit international.

Nbsinfos.com

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