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COVID – 19

Avalanche d’antivaleurs en RDC : le régime de Tshisekedi va à reculons 

Le détournement de fonds et la corruption  continuent de tourner à plein régime de Tshisekedi. Pourtant, ce dernier a résolu de combattre ces antivaleurs qui freinent l’émergence du pays. La liste des scandales financiers inquiète. Et, le peuple déçu. L’opinion s’interroge sur le fameux slogan “Le Peuple d’abord”.

En RDC, la corruption est devenue monnaie courante. Si lui-même en parle à l’étranger à fortiori la presse. “ La corruption  est devenue une chose de normal, une sorte de seconde nature. Les gens ne sont plus choqués par ça”, s’était ému le président Félix Tshisekedi devant la diaspora congolaise de Belgique début mai. 

Malgré la prouesse de l’Inspection générale des finances (IGF), l’organisme censé contrôler l’argent public et lutter contre les détournements de fonds, l’on enregistre toujours des scandales financiers. Pourtant, depuis cinq ans, les scandales financiers se sont multipliés en République démocratique du Congo (RDC). « Programme des 100 jours », financement du fond Covid, taxe téléphonique RAM, Jeux de la Francophonie…Bref, la liste n’est pas exhaustive. Cependant, le dégoût est que les responsables de ces antivaleurs sont “applaudis” par les jeunes désœuvrés.

L’argent détourné volatilisé dans la nature. Et, les auteurs des actes de corruption et détournement sont souvent blanchis. Où est plutôt la part du peuple congolais ? Au moment l’on sait quei la corruption touche tous les acteurs de l’économie congolaise et frappe à tous les étages, les acteurs politiques se taillent souvent la part du lion. 

Les ONGs congolaises ont dénoncé. Mais, elles sont fatiguées. La gestion  devient très douteuse quant aux fonds publics de l’Assemblée nationale et du Sénat. Ces deux chambres ont perdu les pédales. En lieu et place de contrôler, leurs animateurs se montrent inertes.

Des millions USD volatilisés, les Congolais affamés

Par ailleurs, l’’audit pointe également i des cas de « fraude et d’enrichissement illicite ». Le bureau de l’Assemblée et son président, Christophe Mboso, a dépensé 90 millions de dollars pour acheter 12 bus et 14 minibus pour le personnel administratif et les directeurs de service. Une addition plutôt salée ramenée au prix des véhicules, alors que le plafond autorisé pour ce type de transaction est limité à 4,5 millions. « Le montant de 90 millions de dollars paraît surestimer pour couvrir les dépenses de 26 bus » tacle le rapport.

A la chambre haute, le bureau avait dépensé plus de 400.000 USD pour l’achat de véhicules sans justification. Des bureaux sont censés avoir été construits et achetés pour la Commission de l’Assemblée et ses archives. Là encore, l’opacité règne : « Le prix, la procédure d’achat et l’adresse physique sont tenus au secret » expliquent les experts du CREFDL, et ce, malgré le décaissement de 4,1 millions de dollars.

Tshisekedi fait des députés des millionnaires 

Pendant sa campagne, Félix Tshisekedi a promis de faire des jeunes des millionnaires. Comment ? et quand ? Pas d’explication. Tout de même, il décide de protéger son pourvoir, en privilégiant les élus au Parlement.

Les deux chambres ont également pratiqué un « recrutement massif et abusif. L’administration de l’Assemblée Nationale compte un effectif de 612 personnes tandis que les cabinets politiques en disposent de 2.756 ». Quatorze membres des bureaux de l’Assemblée et du Sénat perçoivent une double rémunération, « en tant que député national [ou sénateur] et puis comme membre des bureaux ». Deux entreprises sous-traitantes ont été recrutées pour l’entretien du Palais du peuple, alors que 300 agents sont déjà censés faire le travail. Enfin, l’ONG note que certains parlementaires ne disposent pas d’assistant, et font enregistrer des membres de leurs familles « pour gagner de l’argent ». Ce qui fait dire aux experts du CREFDL « qu’avec l’opacité actuelle dans la gestion des fonds alloués à l’Assemblée nationale, en 2 mandats un député national peut facilement devenir millionnaire ». Le rapport a été qualifié de « bidon » par l’Assemblée nationale.

Affaire surfacturation de forages et de lampadaires continue d’ inquiéter

La longue liste des scandales financiers ne s’arrête pas là. Elle n’est pas exhaustive. Selon des sources glanées, l’ancien ministre des Finances, Nicolas Kazadi, ne sera pas touchable grâce à ses liens tissés avec le “boss” du pays. Toutefois, celui du développement rural, François Rubota sera aussi lâché, bien qu’il se retrouve déjà en prison.

Au demeurant, la gestion de la Première ministre ne rassure pas. Des signaux sont déjà mauvais.

Rédaction

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