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Assemblées générales de l’Onu : ce qu’ont dit les chefs d’Etat africains face à l’impérialisme occidental

Les chefs d’Etat africains ont été nombreux à demander, lors de leur passage à l’Assemblée générale des Nations Unies, la levée des sanctions occidentales contre le Zimbabwe.

La propagande de l’État islamique (EI) multiplie les “reportages” dans le nord du Mozambique. À chaque fois, les mêmes images de militaires tués. Parfois décapités. Des villages incendiés. Des véhicules criblés de balles et des stocks de munitions saisis, le tout mis en scène par deux ou trois “combattants”. “Les djihadistes continuent leur avancée. Ils sont toujours dans la province de Cabo Delgado où a débuté leur mouvement en 2017, mais ils sont désormais aussi très actifs dans la province voisine de Nampua”, explique un responsable local des forces de l’ordre qui évoque “une percée vers le sud qui inquiète notamment des milliers de réfugiés qui ont dû fuir, parfois depuis deux ou trois ans, la province de Cabo Delgado, qui sont entassés dans des camps de réfugiés à quelques centaines de kilomètres de chez eux et qui voient les djihadistes les rattraper”.

En une semaine, depuis la mi-septembre, plusieurs attaques ont été perpétrées et revendiquées par les combattants du mouvement Ansar Al-Sunna qui ont fait allégeance à l’EI. C’est ainsi que trois militaires des forces de la SAMIN, envoyées par les pays de l’Afrique australe (SADC) et six hommes des forces locales ont été abattus dans le centre du Cabo Delgado, tandis qu’au moins dix-neuf corps de militaires ont été identifiés dans quatre autres attaques perpétrées les 16 et 17 septembre dans quatre localités différentes dans le nord de la même province, non loin de la frontière tanzanienne.

Les djihadistes ont aussi mis en scène deux véhicules de type Land Cruiser incendiés. Ces véhicules – présentés comme des dons de l’Union européenne – venaient d’être réceptionnés le mois dernier par les forces de police locales. Des images vécues comme “des pieds de nez à l’Union européenne”, selon un diplomate européen en place dans la région.

“Le parlement européen, comme l’avait fait précédemment le président sud-africain, s’est félicité des progrès enregistrés dans le conflit au Mozambique notamment dans la formation des militaires locaux. Des progrès que nous ne voyons pas sur le terrain où les djihadistes continuent de tuer et de progresser”, explique une experte militaire sud-africaine qui pointe, avec d’autres spécialistes de la question, le danger que l’Afrique du Sud soit la prochaine cible des combattants djihadistes au vu de la détérioration de la situation sur place : hausse du crime organisé, de la violence sociopolitique le tout sur fond de pauvreté croissante, de corruption et de mauvaise gouvernance. Un cocktail dangereux qui peut pousser les jeunes en manque d’horizon vers les mouvements extrémistes, comme ce fut le cas dans la province du Cabo Delgado, au Mozambique, en 2017, selon Joseph Hanlon, spécialiste politique de la région.

Nbsinfos.com

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