Peut-on parler d’une nouvelle page d’histoire entre le tandem ECC-CENCO et les animateurs de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) que dirige Denis Kadima Kazadi ? Cette question vaut plus, dans la mesure le processus électoral en RDC est actuellement caractérisé par les conflits au niveau de la société civile après la désignation du président de la Ceni Denis Kadima.
C’est le sens à donner à la visite de travail qu’a effectué ces confessions religieuses, le 2 novembre 2022, auprès du président de la Centrale électorale.
A l’issue de la visite qu’a effectuée le secrétaire général de la Commission Justice, Paix et Sauvegarde de la Création (CJPSC) de l’ECC, Rév. Eric Nsenga et le secrétaire général de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO), Mgr Donatien N’Shole, tous deux représentants leurs confessions religieuses respectives, auprès du président de la Centrale électorale, Denis Kadima, porte à croire que la brise appartiendrait au passé.
En effet, au sortir de l’audience que leurs a accordé Denis Kadima, le mercredi 2 novembre 2022, le Sg de la CENCO, Mgr N’Shole qui s’est exprimé au nom du tandem ECC-CENCO, a laissé entendre qu’entre elles et la CENI, l’heure serait désormais à « la construction de la confiance », qui à leurs yeux constitue un défis à relever. Car, cela va sans dire que l’organisation des élections voulues crédibles en 2023, par ricochet facteur de paix, est le désir qu’ont en partage tous les acteurs impliqués dans le processus électoral.
«L’organisation des élections crédibles, transparentes et apaisées dans les délais constitutionnels est un facteur de paix auquel travaillent les confessions religieuses que nous sommes et la confiance est l’âme du processus électoral », a déclaré en substance Mgr Donatien N’shole, rapporte les services de communication du tandem ECC-CENCO.
Et de poursuivre : « Nous sommes venus échanger avec le président de la CENI parce que dans notre entendement, quelles que soient les positions que nous avons eues lors du processus de leur désignation, il n’est pas question de croiser les bras et voir les choses aller dans tous les sens».
Il sied de rappeler que le tandem ECC-CENCO n’avait pas entériné le choix de l’équipe dirigeante actuelle de la Centrale électorale.
C’est entre autres, l’une des raisons qui ont poussé les deux confessions religieuses à se retirer de la plateforme qui les réunissait alors avec leurs six autres confessions sœurs.
A tout prendre, le fait que l’ECC-CENCO et la CENI entendent construire la confiance au cours de ce processus électoral est élément qui va dans le sens de rencontrer l’assentiment du peuple.
Nbsinfos.com