De quoi parle-t-on quand on parle de développement économique ? Les débats sur le développement et le sous-développement mêlent des questions de théorie économique et politique, d’histoire économique, de colonialisme et de post-colonialisme, et de comparaison régionale et transnationale.
Il faut explorer le concept et la pratique du développement économique moderne, en comparant les théories dominantes et hétérodoxes du développement avec les histoires réelles du développement telles qu’elles se sont déroulées dans plusieurs États et régions du monde.
Qu’est-ce que le développement et qu’est-ce qu’il n’est pas ? Comment est-il mesuré ? Que font les pays – ou, dans certains cas, sont-ils obligés de faire – pour atteindre un certain seuil de développement ? Les pays riches sont-ils développés — et si oui, pourquoi se désindustrialisent-ils parfois ? Le sous-développement est-il une condition préalable nécessaire au développement ? Le processus est-il globalement symbiotique ? Ou le développement implique-t-il des gagnants et des perdants précis ? Le développement est-il une fin en soi, et si non, quelles sont les alternatives au développement ?
Il faut commencer par examiner les concepts de développement à travers plusieurs lentilles économiques différentes : classique/néoclassique, marxiste, schumpétérienne et keynésienne. Aussi, explorer l’histoire du développement capitaliste, de la concurrence au monopole en passant par le capitalisme dit tardif, et les révolutions industrielles successives qui ont propulsé la croissance capitaliste dans le monde est nécessaire.
Il faut discuter des théories du sous-développement et d’exemples concrets en Europe du Sud-Est, en Amérique latine, en Afrique et en Asie, et examinerons la critique de Giovanni Arrighi de « The Development Illusion ». Il faut explorer également le lien supposé entre la fabrication et le développement, en nous concentrant particulièrement sur le phénomène de désindustrialisation dans les pays développés, dont les États-Unis.
Quelles sont les conséquences sociales, économiques et politiques de la désindustrialisation, pour les populations nationales et étrangères ? Le Rapport sur le développement 2019 du PNUD et des alternatives au développement conventionnel, y compris les théories de la décroissance et Buen Vivir , et débats sur l’économie solidaire et féministe est un plus.
Dans quelle mesure ces alternatives semblent-elles viables ? Quels types de sociétés pourraient-ils créer dans les pays que nous étudierons ?
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