Avortements sécurisés : l’OMS publie de nouvelles lignes directrices pour aider les pays à fournir des soins vitaux

L’accès à l’avortement sécurisé est essentiel pour la santé des femmes et des filles le 9 mars 2022. C’est dans ce contexte, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a publié, jeudi 10 mars, de nouvelles lignes directrices sur les soins liés à l’avortement, dans le but de protéger la santé des femmes et des filles. Mais, cela contribue aussi à prévenir plus de 25 millions d’avortements non sécurisés qui se produisent actuellement chaque année.

« Le fait de pouvoir bénéficier d’un avortement sécurisé constitue un élément crucial des soins de santé », a déclaré Craig Lissner, Directeur par intérim du Département Santé sexuelle et reproductive et recherche à l’OMS. « Près de l’ensemble des décès et des traumatismes résultant d’un avortement non sécurisé sont entièrement évitables. C’est pourquoi nous recommandons que toutes les femmes et les filles puissent avoir accès aux services d’avortement et de planification familiale lorsqu’elles en ont besoin ».

Sur la base des dernières données scientifiques, ces lignes directrices consolidées rassemblent plus de 50 recommandations portant sur la pratique clinique, la prestation de services de santé et les interventions juridiques et politiques visant à favoriser la fourniture de soins liés à l’avortement qui soient de qualité.

L’avortement est une intervention simple et extrêmement sûre lorsqu’elle est pratiquée selon une méthode recommandée par l’OMS, adaptée à la durée de la grossesse et quand la personne pratiquant l’avortement a les compétences nécessaires. Mais,  il est tragique de constater qu’environ la moitié seulement des avortements ont lieu dans de telles conditions. En effet, les avortements non sécurisés sont à l’origine d’environ 39 000 décès chaque année et entraînent l’hospitalisation de millions de femmes supplémentaires en raison de complications. La plupart de ces décès sont concentrés dans les pays à revenu faible – plus de 60 % en Afrique et 30 % en Asie – et parmi les personnes les plus vulnérables.

OMS/ NBSInfos

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