RDC – Eruption Volcanique : La médiocrité des « warriors » mise à nu

Un gouvernement assure la sécurité de son pays en temps de crise en élaborant et en mettant en œuvre des plans d’urgence et en fournissant des informations sur les dangers et des notifications sur les dangers locaux et les procédures d’urgence. Lors de l’activité volcanique, c’est lui qui informe les habitants des fermetures, des itinéraires d’évacuation et des recommandations de récupération.

Les conséquences dévastatrices de l’éruption du volcan Nyiragongo ont révélé une série de problèmes profondément enracinés, notamment des controverses sur la réponse du gouvernement, des difficultés à faire des efforts adéquats et un manque de préparation de toute la nation congolaise.

Pendant que le président Tshisekedi continue la pratique de la politique de l’autruche et ses partisans chantonnent Kagame béton, il était en effet important qu’un signal fort de notre gouvernement soit donné.  Cependant, envoyer à Goma une délégation forte de plusieurs ministres au lieu du ministre le plus pertinent tel que le ministre de la recherche scientifique ou celui des affaires humanitaires avec une équipe d’experts nationaux voire internationaux en volcanologie pour le suivi de l’activité de volcan n’est certainement pas le bon signal.

L’empressement de cette équipe à résoudre le problème de la rémunération des fonctionnaires plutôt que d’aider les familles qui ont perdu des membres et / ou des maisons indique qu’ils n’ont pas reconnu l’ampleur de la catastrophe et qui sont les sinistrés.

Les problèmes de communication et de gestion des informations ont considérablement entravé même les efforts des citoyens pour prendre soin d’eux-mêmes.

Le gouvernement a annoncé par erreur samedi qu’un autre volcan était entré en éruption s’assurer de la véracité de l’information, admettant plus tard qu’il s’agissait d’une fausse alerte en plus de l’appel confus à une évacuation de la veille.

Nous attendons toujours que le gouvernement admette que la notion d’explosion déclenchée par la lave volcanique frappant le méthane au fond du lac est pratiquement une fable.

Pendant ce temps, les civils ont été exhortés à évacuer vers Sake, Rutshuru, Minova, sans préparer au préalable des abris temporaires, des toilettes, de la nourriture et des mesures de soins de santé.

Il convient également de noter que pour franchir la barrière qui sépare le Nord-Kivu et le Sud-Kivu au niveau du minova con nécessite des cartes d’électeur, des documents de véhicule et plusieurs autres harcèlements. C’est dommage!!!

La solidarité nationale se tarde autour de la situation de Goma en particulier de ceux qui soutiennent la paix dans l’est de la RDC avec des mitraillettes et des grenades.

L’heure en est pour la population à Goma au sauve qui peut comme les « warriors » qui se sont faufilés après une visite touristique chic aux dépens du pauvre trésor public au milieu du chaos déplorable, laissant derrière lui leur collègue le plus inadapté qui se trouve être pyromane du coin.

Presque deux décennies après la dernière éruption du Nyiragongo qui a tué 250 personnes et laissé 120000 sans-abri, étant l’un des volcans les plus actifs au monde et considéré comme l’un des plus dangereux, nous n’avons pas planifié et adopté adéquatement des mesures pour réduire la vulnérabilité de la ville Goma.

Pour une solution à long terme, il est nécessaire de délocaliser la capitale du Nord Kivu. Beni serait le bon endroit pour faire d’une pierre plusieurs coups.

Pour le moment, il y a des signes qui ne trompent pas. Cette épreuve émouvante, l’éruption du Nyiragongo, met en évidence la légèreté ou l’amateurisme né de la médiocrité structurelle dans la motivation de dresser une Union Sacrée et par la suite la composition du gouvernement Sama.

NBSInfos.com

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