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RDC : Le développement social et économique est question d’évaluer les métriques appropriées

En RDC, es ce plus choquant les dernières minutes de ventes aux enchères vertigineuses menées par des membres de l’exécutif sortant, l’arrogante d’imposer un diktat pour injecter aux citoyens le vaccin covid-19, ou le fait qu’un gouverneur de banque centrale qui a passé une grande partie de son mandat à jouer au guichetier et à secouer des termes macroéconomiques fantaisistes et maintenant qu’il pourrait bientôt être viré, commence soudainement à parler en bon sens microéconomique ? Il y a aussi la grande blague d’inviter M. Tony Blair à faire du désordre. Là encore, dans le sens social et économique, les signaux et ambitions du nouveau du Premier ministre de se joindre au président à générer des promesses irrationnelles surpassent le tout. La pratique infantile de la classe politique congolaise de voir dans la composition d’un nouveau gouvernement une nouvelle opportunité de « partager le gâteau » ne fera qu’aggraver les cris d’assaut dans la mauvaise direction.

Démographiquement, l’Allemagne et la RDC ont le même poids. Mais faut-il encore savoir de quelle Allemagne la RDC est censée se transformer ou rattraper en un temps record de deux ans ? Du quatrième exportateur d’armes au monde ? Le nouveau gouvernement a-t-il l’intention d’augmenter le SMOG jusqu’à ce qu’il rattrape le salaire minimum allemand annoncé en juin 2020 de 1 584,00 EUR par mois et en même temps dégonfler le taux de chômage jusqu’à ce que celui-ci beigne entre 4 et 7 pourcents ? Lequel visez-vous, le PIB allemand ou la dette nationale dont chaque est supérieur à 3 billions de dollars ? Comment les Congolais auront accès à et maintiendront confortablement les dettes des ménages de 20 000 $ comme le permet et l’encourage l’écosystème financier allemand ?

Enfin de pousser les Congolais à abandonner la naïveté autour de l’idée que l’agriculture est le moyen de sortir de la misère du pays, il faut dire qu’en 2019, l’Allemagne exportât 76 milliards d’euros de produits agricoles alors que qu’elle importât de produits agricoles 91 milliards d’euros. Le solde négatif est de 15 milliards d’euros, un montant qui dépasse le budget national de la RDC, si l’on peut le souligner. Mais la même année, les exportations allemandes (biens et services) s’élevaient à 1,6 billion d’euros pendant que les importations (biens et services) s’élevaient à 1,4 billion d’euros. La balance était de 200 millions d’euros. Ainsi, l’Allemagne peut se permettre le luxe de préserver son secteur agricole pour des raisons beaucoup plus culturelle en la subventionnant divinement. Rien qu’en 2019, elle avait fait en versant plus de 47 millions d’euros en 2019 aux jeunes agriculteurs.

De plus, se lancer à la conquête de la valeur ajoutée, dans le cas de la RDC c’est se battre pour obtenir plus de miettes de projets miniers qui est franchement pathétique voire inutile. Pour illustrer, lorsque le prix du pétrole augmente, l’Arabie saoudite a de concrètes raisons de danser. L’État est propriétaire d’Aramco, la plus grande société pétrolière du monde et la septième société mondiale en termes de chiffre d’affaires. Même après que l’Arabie saoudite réduit en 2017 les impôts sur le revenu de ce membre du club de billion de dollars de 85% à 50%, Aramco a payé environ 100 milliards de dollars d’impôt sur le revenu pour 2018. La société paie également une redevance de 20% sur le revenu. Tandis qu’en Guinée équatoriale, la même nouvelle bénéficie à Mobil et aux investisseurs étrangers en général. La nation vit de 3 à 5% des parts des projets pétroliers. De ce fait, la bonne croisade au 21ème siècle pour une nation ayant hypothéqué ses jokers est la création de valeur qui nécessite une fortune de lucidité contemporaine plus qu’une pile d’argent.

Pour certains, des âmes peuvent très bien dessiner le diagramme de la façon dont, sans argent réel et avec des politiques utilisant des instruments financiers modernes, la banque centrale peut déclencher un boom économique à travers le marché immobilier au lieu d’essayer l’approche communisme tout en abusant le capitalisme pour faire jaillir une nouvelle ville chic sur les pauvres. Ou encore, elles peuvent crier fort jusqu’à ce que nos poumons explosent comment les lois peuvent catapulter notre économie en rationalisant les opérations bancaires en supprimant les facteurs humains qui créent des goulots d’étranglement constants et inutiles. Tant que l’état d’esprit des acteurs est pour le moment plutôt que des modèles d’enjeux générationnels, continuera d’être une perte de temps et d’énergie, ou pire, cela pourrait conduire à la militarisation de motifs biaisés.

Cependant, à ce stade, il vaut la peine d’essayer de désigner la bonne forteresse, les maux sociaux et économiques, à attaquer.

Le président Tshisekedi a un peu plus d’un an pour repenser l’héritage de son mandat présidentiel, car 2023 sera dédié au rafraîchissement de la mémoire des Congolais et aux folklores politiques. Alors qu’il se pourrait que le nouveau Premier ministre a encore moins de temps que lui. Bien qu’il semble que le sénateur à vie Kabila leurs laisse le champ libre tout en les léguant un lot d’êtres médiocres résultant d’un système de sélection médiocre, le rejet des projets couteux tel que de mise en orbite d’un satellite est fortement recommandé et se concentre plutôt sur des politiques sociales et économiques qui n’exige pas d’arnaquer les pauvres. Pour ajouter à la création de valeur au lieu de valeur ajoutée, ils devraient s’acquérir d’une bonne compréhension de deux points critiques pour avoir une pertinence historique positive ; pour une nation, le développement social et économique n’est pas une question de définition mais plutôt d’évaluer les métriques appropriées tels que le taux de chômage, le salaire minimum et les prestations de retraite ; et du fait que nous ne savons pas avec certitude combien d’âmes se disent congolaises et où se trouvent elles, un recensement porte moins sur les élections que sur une bonne planification.

Personnellement, il y a une métrique supplémentaire. Mon grand-père, qui n’arrêtait pas de me montrer qu’il était enseignant avant et après l’indépendance, est aujourd’hui dans l’une des fausses communes de Rutshuru. Ma grand-mère qui dirigeait la ferme dans les moindres détails et en même temps une clinique traditionnelle tout en concoctant une boisson locale, le musururu à vendre, n’a pas eu la chance de retourner sur ses terres et a été enterrée au cimetière de Goma. Il y a aussi Une tante et un cousin qui semblent n’avoir jamais existé. L’entrée de l’AFDL et toutes les subséquents vaques après ont ravi de nous tous de tas des acteurs sociaux et / ou économiques comme mes grands-parents qui étaient déjà trop vieux pour être blâmé pour le désordre régional né du Rwanda. C’est ainsi que quand les escadrons de la mort sont envoyés pour imposer la paix à l’Est comme partout ailleurs, j’ai des frissons jusqu’aux os.

On a bien raison de perdre espoir quand on compare la qualité de l’élite congolaise a celle du Nigéria où un ancien ministre des Finances, une femme, devient le directeur général de l’Organisation mondiale du commerce et un actuel gouverneur de la banque centrale est fermement convaincu pour que l’économie fonctionne comme elle se doit les banques doivent prêter de l’argent. En RDC, tout ce qu’on faire est de miser tous sur notre étrange capacité à être humain, de temps en temps. Il y a aussi lieu de répéter que la bataille consiste entre ceux qui n’ont vu que leur monde et se disent que c’est le monde, ceux qui ont aperçu le monde et estiment que congolais ne vaut pas le meilleur de ce qu’ils ont vu du monde, et la contre-élite qui est ceux qui parcourent et analysent le monde et croient fermement que la pauvreté et toute la longue liste des injustices sociales et économiques ne devrai pas être un destin pour les congolais. Le dernier groupe gagne petit à petit du terrain en usant et abusant de ce qui est à la fois une arme plus dangereuse que la bombe atomique et un médicament plus efficace contre toutes les maux sociaux et économiques, le droit à la conscience.

En termes de développement social et économiques, le monde sait déjà avec qui le président Tshisekedi fait la queue ; malgré des signaux peu rassurant, nous attendons encore de voir de quel côté le nouveau Premier ministre Lukonde choisira.

Jo M. Sekimonyo

 Auteur, économiste politique et philosophe

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