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Assemblée nationale : Suminwa dépose un projet de Loi des finances chiffré à 18 milliards USD

La Première ministre Judith Suminwa a déposé, lundi 16 septembre au bureau de l’Assemblée nationale trois textes, dont le projet du budget de l’Etat exercice 2025, chiffré à 49 847 milliards de francs congolais, soit environ 18 milliards de dollars américains.

Le projet déposé ce lundi présente une augmentation d’environ 21% par rapport au budget de l’exercice 2024, qui s’élevait à 40.986,0 milliards de francs congolais, soit un peu plus de 16 milliards de dollars américains.

Avec un budget prévisionnel s’élevant à 49 847 milliards de Francs congolais, soit environ 18 milliards de dollars, ce projet reflète une volonté ferme d’investir dans le développement économique et social du pays.

Lors de la présentation, Judith Suminwa a souligné l’importance cruciale de cette loi pour l’avenir de la RDC, marquée par des enjeux économiques majeurs, notamment la relance des secteurs productifs, l’amélioration des infrastructures et le soutien aux initiatives sociales.

Elle a également mis en exergue la nécessité d’une gestion rigoureuse et transparente des finances publiques, sachant que la confiance des citoyens et des partenaires internationaux repose considérablement sur la reddition de comptes.

En parallèle du projet de Loi des Finances, la Première ministre a également déposé un projet de loi portant sur la reddition des comptes, ainsi qu’un projet de loi rectificative pour l’année 2024. Ces propositions visent à renforcer les mécanismes de contrôle et à assurer une plus grande transparence dans l’utilisation des ressources publiques.

Elle a insisté sur le fait que la reddition des comptes est essentielle pour garantir la bonne gouvernance et favoriser l’investissement.

La présentation du budget 2025 intervient à un moment où la RDC cherche à stabiliser sa situation économique, après des années de défis persistants. Les priorités budgétaires annoncées incluent des investissements dans les infrastructures sanitaires et éducatives, le développement rural, ainsi que la promotion de l’entrepreneuriat, en particulier parmi les jeunes et les femmes.

Les attentes autour de ce budget sont élevées. De nombreux acteurs économiques et sociaux espèrent que ces initiatives, si elles sont correctement mises en œuvre, pourront contribuer à une croissance durable et inclusive, et intensifier la lutte contre la pauvreté qui touche un tiers de la population congolaise.

Rédaction

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