Tuerie de masse en Ituri : le gouvernement doit changer sa stratégie

La province de l’Ituri ne connaît aucune issue favorable. L’insécurité stagne. En effet, en l’espace de trois jours, les miliciens de la CODECO ont tué au moins trente-trois personnes dans le territoire de Djugu, ont indiqué lundi 8 avril des leaders communautaires locaux.

Quinze civils, dont trois femmes et un bébé de quatorze jours, ont été brûlés vifs lundi 8 avril 2024 par un groupe des miliciens dans le village d’Andissa, à environ 40 kilomètres de la commune de Mongbwalu.

Quant aux leaders communautaires locaux,
ces personnes avaient été prises en otage par des miliciens samedi 6 avril pour transporter des biens pillés parmi lesquelles trois ont été relâchés. Toutefois, elles sont portées disparues.

Plusieurs sources indiquent que ces miliciens ont tiré plusieurs coups de feu et tué dix-huit personnes, parmi lesquelles cinq femmes. Les cadavres de ces victimes ont été retrouvés lundi, flottant sur la rivière Ituri.

En outre, dix personnes ont trouvé la mort dans l’incursion des miliciens de la CODECO, samedi 6 avril, dans le village Galayi, secteur de Banyali Kilo, territoire de Djugu (Ituri). La population de cette partie du pays accuse les services de sécurité d’être passifs face aux attaques des rebelles.

Nbsinfos.com