RDC : Jean-Luc Lupityi salue les qualités de Joseph Kabila et appelle l’actuel régime à réformer la justice pour enrayer les antivaleurs

Jean-Luc Lupityi, membre du comité provincial de la ligue des jeunes du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD) du Haut-Katanga, loue la bravoure de l’ex-président de la République Joseph Kabila pour avoir frayer la voie de l’émergence à travers la passation pacifique du pouvoir. Aussi, exhorte-t-il l’actuel chef de l’État Félix-Antoine Tshisekedi à la réforme de l’appareil judiciaire, lequel constitue, selon lui, une issue pour contrer les antivaleurs.

Décryptage

Vous êtes cadre au PPRD, une organisation sous l’égide de l’ex-président de la République Joseph Kabila. Que retenez-vous de lui?

Joseph Kabila est une icône. Je retiens de lui trois choses : un pacificateur, un véritable démocrate et un homme l’émergence.

Parlant d’un pacificateur, on voit un jeune homme à l’âge de 29 ans devient président de la République trouvant un pays morcelé en 4. A titre de rappel, Kabila a dirigé ce pays où le pays en période de 1+ 4.

En étant jeune, il a réussi à organiser pour la première fois élections, en nous donnant la Constitution qui est la loi organique d’un pays. Il nous a fait voir de belles images de la démocratie avec une passation pacifique du pouvoir.

Parlant de l’émergence, jeune qu’il était, il nous a laissé une armée bien classée en Afrique, la guerre a été éradiquée et les institutions du pays devenues stables. Donc, c’est pertinent de l’immortaliser.

Selon la récente adresse de Félix Tshisekedi sur l’état de la nation où il a fustigé les comportements des animateurs de la justice qui ne disent pas de droit pour lutter contre les antivaleurs. Quelle est votre lecture ?

Pour remédier à cela, un bon budget devrait être affecté à la justice et à l’armée, alors qu’il y a des détournements de grosses sommes à l’exposant 9 qui pleuvent comme la pluie du printemps (…).

Voilà même ce qui fait mal et qui me pousse à travailler sur la jeunesse afin d’éradiquer cette dépravation de mœurs.

On doit élever la justice, il faut que la justice soit impartiale, en fin poursuivre tous les corrompus. Il ne faut pas que ça s’arrête là. On ne peut rien conclure d’un seul cas, d’un seul fait, étant donné que les antivaleurs entravent le développement d’un peuple .

Y-a-t-il une issue pour sortir de ce gouffre ?

Je l’ai toujours dit, l’ éradication des antivaleurs dans mon pays cela exige l’applicabilité stricte des lois sans complaisance au sommet de l’État.

Comment ?

Retenons que l’application stricte des lois est le moyen efficace d’éliminer les antivaleurs.
Et, la pièce maîtresse capable d’impulser cette dynamique afin d’arrêter l’impunité, c’est le chef de l’État. Dans mon pays, il est difficile de savoir qui sanctionne qui? Alors pour combattre le comportement déviant, cela nécessite une forte action des dirigeants pour assainir la société congolaise.

La RDC tend vers la tenue des élections qui vont avoir lieu le 20 décembre prochain. Quel discours faites-vous ?

Je reste sceptique. Si réellement il y aura des élections, en tout cas rien de bon ne sortira. Disons-nous la vérité : avec quels électeurs qui détiennent les cartes qui s’effacent facilement sans fichier électoral à 3 semaines des élections. Le doute plane, les élections ne seront pas inclusives et transparente.

Propos recueillis par NBSinfos.com